Escapade dans les fjords de l’Est
A l’extrême opposé de la capitale Reykjavik se cachent les fjords de l’Est. Du nord au sud, ils s’appellent Berufjordur, Faskrudfjordur, Reydarfjordur, Eskifjordur, Mjoifjordur et Seydisfjordur. Vous avez pigé le truc ? Un nom plus « fjordur » à la fin…
Ce sont de gigantesques coups de poignards dans le littoral islandais, façonnés par la mer, la glace, des lieux de toute quiétude qui se découvrent parfaitement en voiture. En venant du nord, d’Hofn, nous avons pris un jour et demi pour s’y plonger. Notre journée a débuté à Djupivogur, premier village sur la route de Berufjordur. Sur ce fjord, déjà le calme et quelques cages de pisciculture.
Un cimetière pour les marins français
Le temps de faire joujou dans le lit d’une rivière, nous poursuivons ensuite notre route le long de Faskrudsfjordur, dont la particularité est d’abriter un minuscule cimetière de marins français, à flanc de colline (nous en avons déjà parler dans notre papier sur les cimetières). Cette ville était la principale station qui accueillait nos compatriotes pendant les campagnes de pêche à la morue en Islande, aux XIXe et XXe siècles, essentiellement des marins venus de Bretagne. Souvent victimes de naufrages (à bord de leurs goélettes), 49 pêcheurs français et belges sont enterrés là; mais beaucoup plus n’ont pas de sépultures. Ce qui reste de ces liens tissés entre l’Islande et la France : des noms de rues français, une drapeau tricolore et un petit musée dédié aux marins.
Plus au Nord, la route qui mène à Reydarfjordur est splendide, jugez-en par vous-même, notamment dans le secteur de Vattarnes. Ce qui tranche singulièrement avec la ville de Reydarfjordur, industrieuse avec sa gigantesque fonderie d’aluminium, et assez sinistre. Pas question de s’éterniser ici.
Mjoifjordur, le joyau
Cap alors sur le joyau des fjords de l’est, celui qui nous a le plus tapé dans l’oeil, Mjoifjordur. Mais il se mérite. La route qui y mène, en gravier, réserve bien des surprises. Une montée abrupte en plein brouillard, de la neige au sommet, puis une descente très serrée et là, un spectacle ahurissant. Le fjord en entier sous nos yeux, nous allons à la pointe, à côté d’un bateau échoué bouffé par la rouille, et de quelques rares habitations, s’offrir un peu de calme. Rien qu’en le racontant, j’ai l’impression d’avoir gobé trois Xanax.
Le lendemain, au départ d’Egilsstadir, où nous avons passé la nuit dans une guesthouse mignonne comme tout, nous prenons le temps de rejoindre Seydisfjordur. Le fjord est moins spectaculaire mais le village paisible et accueillant. Il était alors temps d’aller à la rencontre des macareux de Borgarfjordur, plus au nord. Mais ça, ce sera une autre histoire.
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La carte
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Superbes images qui font rêver !!
Vous avez passé un jour et demi là-bas, est-ce que c’était le temps qu’il fallait ou est-ce parce que vous ne pouviez pas passer plus de temps ?-
Un jour et demi pour les fjords de l’est, c’était largement suffisant. Après, on peu rajouter de la randonnée et rallonger le séjour. Mais il y a tellement de choses à voir avant (Jokulsarlon et Skaftafell) et après (région du lac Myvatn) que le temps est compté !
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