Canada
Les Fous de Bassan de l’Île Bonaventure en vidéo
9 novembre 2012 | alafindelarouteVoici une vidéo réalisée en août 2009 sur Percé et la colonie de Fous de Bassan de l’Ile Bonaventure (Québec, Canada).
Les baleines en Minganie en vidéo
9 novembre 2012 | alafindelaroute | One CommentVoilà une vidéo de notre excursion avec le MICS pour observer les baleines depuis Mingan (Québec, Canada) en août 2009.
Le parc de la Gaspésie en vidéo
9 novembre 2012 | alafindelaroute | 2 CommentsLa vidéo de notre passage dans le parc de la Gaspésie et de notre rencontre avec un orignal, en août 2009.
Morfale, j’ai mangé une queue de castor
25 octobre 2012 | alafindelaroute | 8 CommentsNe mentez pas, je vois déjà les regards inquisiteurs, les sourcils froncés, les mines renfrognées et les doigts pointés sur moi. « Quand s’arrêtera-t-il ce gros goinfre ? » Du macareux, de l’alligator, du castor… « Et bientôt, quoi ? Du chaton, du dahu, du panda roux ? »
Alors, c’est le moment où je vous demande de reposer la pierre que vous vouliez me lancer pour me fracasser la tronche en deux. Aujourd’hui, dans « Morfale, j’ai mangé pour vous… », on ne parle pas de ce délicieux (pas au sens propre hein, pas taper !) animal qu’est le castor, ni de sa royale excroissance. En gros, on ne parle pas de ça.
Le parc de la Gaspésie : Orignal 1 – Delphine 0
11 octobre 2012 | alafindelaroute | 3 CommentsC’est avec un petit pincement au coeur que nous laissions la route 138, Godbout, son motel Chantal multicolore et sa barquette de galvaude dégoulinante derrière nous. La suite de notre voyage au Québec devait nous emmener en Gaspésie, l’une des plus belles, si ce n’est la plus belle, région du Québec. Derrière nous, Godbout et devant nous, Matane, après un peu plus de deux heures de traversée du golfe du Saint-Laurent. La route 132, équivalent de la 138, devait nous emmener jusqu’à Saint-Anne-des-Monts, dernière étape avant d’entrer dans le parc national de la Gaspésie.
Morfale, j’ai mangé de la galvaude
8 juin 2012 | alafindelaroute | 4 CommentsAprès quelques spécialités islandaises, macareux et eplakaka, cap sur le Québec avec la galvaude. Un matin de traversier pour la Gaspésie à Godbout, ne voyant à l’horizon qu’un camion-cantine pour me remplir l’estomac, j’ai commandé une galvaude, sans trop savoir où je mettais le palais. Alors, qu’est-ce, tabernacle ? Tout simplement une variante de la poutine, le plat emblématique du Québec. Des grandes chaînes aux petits restaurants indépendants, on en trouve absolument de partout.
» Je suis la fille du gardien de phare «
18 avril 2012 | alafindelaroute | One Comment[soundcloud url= »http://api.soundcloud.com/tracks/36021730″ params= »auto_play=false&show_artwork=true&color=ff7700″ width= »100% » height= »166″ iframe= »true » /]
» Je suis la fille du gardien de phare « . Ça pète quand même, non ? C’était la phrase inscrite en Times New Roman caractère 268 sur le cabanon de Danielle. Oui, rappelez-vous, la mogul de Longue-Pointe-de-Mingan. Danielle, genre de businesswoman à la sauce poutine qui, dans son fief, propose logements, restauration, excursions, fringues, bibelots… Bref, si vous avez besoin de quoi que ce soit, Danielle est là. Et le lendemain de notre excursion baleines, nous avions prévu de terminer notre séjour par une petite virée dans l’archipel de Mingan (Île aux Perroquets, celle du phare et donc de Danielle, et Île Nue) avant de redescendre dans le sud.
Baleines en Minganie
25 mars 2012 | alafindelaroute | 12 Comments[soundcloud url= »http://api.soundcloud.com/tracks/11730115″ iframe= »true » /]
En nous rendant dans le Nord du Québec, nous avions deux choses à l’esprit : aller au bout de la route 138 et partir en excursion pour observer des baleines, histoire de sortir un peu des circuits traditionnels (Tadoussac, Cap de Bon-Désir). Vraiment, je ne m’attendais pas à un tel pied. Pour avoir tenté plusieurs endroits (Husavik en Islande, Boston, Key West…), c’est pour l’instant le meilleur plan baleines que j’ai jamais testé. Mais tout se mérite. Il faut déjà arriver jusqu’à Longue-Pointe-de-Mingan (16 heures de route depuis Montréal), trouver un logement (dans notre cas, à Havre Saint-Pierre) et être patient.
Là où la route s’arrête
2 mars 2012 | alafindelaroute | 7 Comments[soundcloud url= »http://api.soundcloud.com/tracks/5582149″ iframe= »true » /]
Jeudi 30 juillet, des Bergeronnes à Sept-Îles
La ruée vers le Nord débutait donc aux Bergeronnes. Le temps de se lever, de voir que tout le monde s’était déjà fait la malle (« running gag »), nous avions deux jours pour avaler les 800 kilomètres qui séparent notre point de départ de Natashquan, dernier village sur la 138. De là-bas, nous voulions aller une vingtaine de kilomètres plus loin, là où la route prend fin, puis faire marche arrière pour trouver un toit à Longue-Pointe-de-Mingan (à 190 km de Natashquan) ou à Havre Saint-Pierre (à 150 km). Vraiment, ce périple sur la Côte-Nord, où le mot solitude prend tout son sens, nous a réservé de très belles surprises. Et je ne pensais pas qu’il me marquerait autant.
Coups de soleil et dos de baleines
21 février 2012 | alafindelaroute | One Comment[soundcloud url= »http://api.soundcloud.com/tracks/33693775″ iframe= »true » /]
28 juillet, de Dolbeau aux Bergeronnes
C’est arrivé d’un coup, comme ça, sans crier gare. Ce matin du 28 juillet, il faisait beau, grand bleu. A une petite heure de route, la première étape nous amenait au parc national de la Pointe-Taillon, lové sur une langue de terre dessinée par la rivière Peribonka. Ce petit parc (92 km2), avec campings rustiques, dispose de sentiers de randonnées et de pistes cyclables qui s’ouvrent sur les tourbières. Mais surtout : 15 kilomètres de plages sur le lac Saint-Jean avec un sable coloré magnifique (après recherche, c’est dû à des grains d’ilménite, oxyde de fer et titane). Ni une, ni deux : serviettes, maillots de bains, mots croisés et trempage des pieds, pas plus. Faut dire que l’eau doit être aux environs de 14-15 degrés, un peu juste pour nous, mais ça n’arrête pas les dizaines de Québecois autour de nous. Ce qu’on n’avait pas prévu, c’était l’inclinaison du soleil, différente (forcément) de chez nous. Pour résumer, en deux heures, je suis devenu écarlate alors qu’il faisait à peine 20 degrés. Bien vu l’aveugle.