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A la fin de la route | 3 mai 2019

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27 idées pour un week-end éclair à l’île d’Oléron

27 idées pour un week-end éclair à l’île d’Oléron
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Trois jours, trajet compris, le week-end du 14 juillet. Crise ou autre, il n’y avait pas foule sur place et on a eu un vrai coup de coeur pour le coin : l‘île d’Oléron et ses alentours, en Charente Maritime puis l’estuaire de la Gironde. Un petit paradis qui se mérite : on a mis plus de sept heures pour y arriver. Et sur place, quel panard : un océan déchaîné, des plages nature, des gens sympas, des super crustacés, des cabanes colorées, des roses trémières à perte de vue… Bref, une vraie carte postale qu’on a très envie de partager avec ceux qui, comme nous, ne la connaissaient pas jusqu’alors.

 

1. Voir le marais poitevin

 

On l’appelle la Venise verte. Le marais poitevin est un marécage des plus verts, la plus grande zone humide de France (100 000 hectares), qui rétrécit et dans laquelle il paraît qu’on arrive à se perdre. Au départ, la zone était envahie par la mer, et ces canaux sont une réalisation humaine. Il y a plusieurs endroits pour le voir, et il revêt plusieurs visages (marais mouillé, maritime et desséché). On peut le faire à pied, à vélo et surtout en bateau (de petites barques). Nous on a fait une halte à Coulon, un petit village magnifique qui compte le plus d’embarcadères (et donc l’un des plus touristiques). Et photogénique aussi : arbres à papillons, réplique de vache attendant dans une barque (il y a une barque plate devant chaque maison), bananiers… C’est aussi là qu’on trouve la Maison du marais poitevin. Mais attention, c’est un peu loin de l’île d’Oléron à proprement parler (1h30 environ).

 

2. Aller à la plage

 

Plages sauvages et immenses ouvertes sur l’océan Atlantique (auxquelles on accède souvent, contrairement à la Méditerranée, après un longue marche dans le sable), coquillages (chapeaux chinois, escargots). La baignade reste quand même réservée aux plus courageux (brrrr) et aux surfeurs. On a testé celles de la Cotinière (un peu trop d’algues, en tout cas à cette période) et celle du phare de la Coubre (top, au bord du phare du même nom et de la forêt).

 

3. Voir des escargots des plages/des herbes

 

Alors ça, c’est une petite curiosité pour nous. Au bord de la plage, des centaines d’escargots s’agrippent sur les rares herbes et plantes. De vrais bouquets pour de magnifiques images. Il y en a aussi beaucoup dans l’eau et sur le sable… des escargots de mer, ceux-là.

 

4. Se « coltiner » la Cotinière

 

C’est ici, dans l’un des villages de l’île d’Oléron, qu’on a élu domicile (à l’hôtel « Face aux Flots« ). Un typique port de pêche, avec un superbe clocher, des marchés, où l’on a vu le feu d’artifice du 14-Juillet. Aussi un top resto (conseillé par les locaux) : la « Pigouille » (ça veut dire « patauger », et c’est aussi le nom de la perche dont les maraîchins s’aident pour diriger leur barque et d’un fromage). Top : fruits de mer extra frais, spécialités et inventions sympas comme le burger à la crevette. Vaut bien 4 morfalous.

 

5. Manger de la mouclade… ou prendre part à une églade

 

Dans le coin, on ne mange pas de moules marinières mais de la mouclade, un fleuron de la cuisine charentaise (oui, oui comme les chaussures). La recette : des moules de Bouchot (locales), échalotes, beurre des Charentes, jaune d’oeuf, pineau des Charentes, ail, crème, safran ou curry. Une tuerie… qui tient bien au bide. Qui vaudrait trois morfalous. On la mange aussi lors de giga fêtes sous le nom d’éclades (ou églades ou terrée de moules), une recette approchante mais cuite sur des épines de pin.

 

6. Aller au zoo de la Palmyre

 

Voilà un zoo qu’on nous a toujours vanté : l’un des plus fréquentés de France, au bord de la mer, peu de cages et un vrai souci du confort des animaux. 1600 animaux, qu’on peut parfois toucher (girafes) voire nourrir (attention, pas les singes, pitié, le pop corn n’est définitivement pas bon pour eux). A l’entrée, giga cascades arrosant les flamants roses. Loutres archi-mimis, rares (en France) ours polaires et lémurs aux yeux bleus menacés d’extinction. Grande place réservée aux singes (le zoo de la Palmyre est fier d’avoir « réussi » la première naissance de gorille en France, en 1978) et spectacles d’otaries et de perroquets. Très bien, mais (peut-être est-ce le génial coup des pandas), on préfère largement Beauval (relire la chronique ici). Ils ne filent même pas un plan du zoo (mais on peut acheter un bouquin). Un bon classement trois pandas roux. Les leurs sont d’ailleurs géniaux et bien visibles dans leur enclos.

> Pratique : 6 Avenue de Royan, 17570 Les Mathes.
Le site : http://www.zoo-palmyre.fr/
Tarifs : 15 euros (adultes), 11 euros (enfants de 3 à 12 ans)

 

 7. Voir le phare de la Coubre

 

Classé monument historique, le phare rouge et blanc de la Coubre domine l’estuaire de la Gironde du haut de ses 64 mètres. On peut se baigner au bord (attention, ce ne sont pas les eaux les plus calmes du coin), visiter l’éco-musée qui y a élu domicile ou entreprendre son ascension. L’entrée est payante (quelques euros) et il y a de multiples contre-indications, listées sur un panneau à l’entrée qui nous a bien fait marré : grimper les 300 marches est fortement déconseillé aux personnes âgées, aux cardiaques, mais aussi aux personnes en état d’ébriété !

 

8. Partir à l’assaut du Château d’Oléron

 

L’un des plus importants ports ostréicoles du bassin de Marennes-Oléron est aussi un petit village plein de charme. Ex-place forte, sa citadelle fortifiée a été imaginée par Richelieu puis Vauban. On peut y voir les pêcheurs revenir de leur journée et des cabanes hautes en couleur investies par des artisans et des artistes.

 

9. Admirer les roses trémières et ramener leurs graines (sauf si c’est interdit !)

C’est l’un de nos coups de coeur du séjour. Sincèrement, c’est la première fois qu’on en voyait (en tout cas qu’on y prêtait attention, puisque dès notre retour on en a repéré à plein d’endroits, y compris dans le Jura) : les roses trémières. On a eu du pot (hum), c’était la pleine saison. Ces fleurs (qui n’ont de rose que le nom et parfois la couleur), aussi appelées passe-roses ou roses papales, mesurent  parfois plus de trois mètres ! Cette plante vivace dissémine ses graines grâce au vent. Blanches, roses, violettes, il y en partout. Magnifique. Comme plein de gens, on a ramassé les graines au bas des plantes et on les a ramenées pour les planter chez nous (patience, ce sont des plantes bisanuelles). Heureusement, belle-maman nous en a offert une en plant, qui trône sur notre terrasse.

 

10. Se balader sur le site naturel de fort Royer

 

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Pas de fort ici (il y en avait un avant) mais un site naturel protégé. Un site ostréicole typique né dans les années 1920. De vieilles barques (on a même vu une cuvette de WC échouée…) et une magnifique plage à laquelle on accède par un mini-ponton un peu casse-gueule. Il y a des cabanes, des dizaines d’espèces d’oiseaux et c’est vraiment tranquille. On est d’accord, pas une halte obligatoire.

 

11. Voir le fort Boyard… depuis Boyardville

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Désolé, mais il faut être candidat pour accéder à Fort Boyard. La demande doit vraiment être costaud car c’est écrit sur la page d’accueil du site internet ! On peut se consoler en le voyant depuis la plage de Boyardville (un peu au télescope quand même!). Felindra, tête de tigre !

 

12. Voir les cabanes de plage des premiers touristes à Saint-Denis-d’Oléron

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Elles sont apparues en 1900 et ont toujours été sauvegardées depuis. Ces cabanes de plages authentiques, multicolores et ultra photogéniques sont à chercher sur la plage de la Boirie, à Saint-Denis d’Oléron (on a un peu galéré pour les trouver…). A l’époque, c’était la mode des bains de mer. Mais les gentes dames, un peu coincées, ont besoin de cabines (en bois) pour se changer sur place. Les bourgeois la faisaient même porter jusqu’à l’eau ! Ces cabanes sont les témoins du début des congés payés, des stations balnéaires et des premiers touristes.

 

13. Aller au bout du bout, au phare de Chassiron

 

C’est l’un des plus anciens phares encore en activité en France. Classé monument historique, le majestueux phare noir et blanc de Chassiron a été construit au XVIIe siècle (le premier) et est situé à la pointe septentrionale de l’île d’Oléron. C’est aussi un musée, dans lequel on peut monter, ou participer à des visites guidées théâtralisées (en costumes d’époque traditionnels et payantes). On vous conseille surtout de venir vous balader autour, le long des falaises, au coucher du soleil. Magique. N’oubliez pas de jeter un coup d’oeil aux arbres, balayés par les vents, qui en ont pris la forme. Ni un à l’un des restos de l’entrée, baptisé « Macdau ».

 

14. S’asseoir sur un banc 5 minutes avec toi

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Le coin invite tellement à la contemplation que vous trouverez partout des bancs au bord de la plage. Celui-ci, sur le chemin du retour du phare de Chassiron, nous avait tapé dans l’oeil.

 

15. Goûter aux spécialités de la brasserie des flots à Chaucre

 

Ce n’est pas un incontournable mais une chouette halte en-dehors des sentiers battus, qui vous permettra en plus de jeter un oeil à deux villages bucoliques et authentiques de la pointe : Chaucre et Domino. Accueil sympa, menus pas chers écrits sur des cahiers d’écolier et plats cuisinés à la commande (on voit le chef s’activer derrière la baie vitrée). On a tenté les encornets et les moules. Morfales.

 

16. Tourner autour des ronds-points

Grâce à un « sculpteur-créateur de ronds-points » et à une entreprise locale, les ronds-point du canton sont plus insolites les uns que les autres. Rigolo. Allez voir par là, on est allés jusqu’à en faire une petite chronique

 

 17. Claquer une photo au port de Saint-Trojan-les-Bains

 

Ce petit village est surtout connu pour son mimosa et ses plages, mais ce qu’on a préféré, c’est son joli petit port aux cabanes colorées, encadré de roses trémières. Petit magasins sympas (lire juste après) et restos insolites (et burgers maison !).

 

18. Ne plus savoir où donner de la tête à « Retour de plage »

 

Pendant que vous êtes là, arrêtez-vous à la première cabane ostréicole, chez « Retour de plage ». Un petit paradis pour les amatrices de bijoux. Genre récup’ locale, Myriam Bataille crée des dizaines de bijoux avec des coquillages, des fils de pêche, des perles bleues, du verre… Il y en a des dizaines, classés par couleur, et la déco est top: les bijoux sont accrochés partout, sur des planches, au plafond, sur les murs… Accueil très sympa et produits très abordables (et très jolis emballages). Une poignée de magasins dans le secteur mais pas de dépositaires en France (mais au Luxembourg !).

> Pratique : 1 quai Raoul-Coulon, Saint-Trojan-les-Bains.
Le site : http://www.retourdeplage.fr/

 

19. S’arrêter à l’éco musée des salines

 

On peut visiter l’éco-musée des salines, composé de plusieurs cabanes (dédié au sel et aux marais salants, avec visites commentées et expos temporaires). Attention, il n’est pas ouvert toute l’année. Sinon, un petit tour autour suffira: barques, pontons et mannequins (!) pour une halte buccolique.

> Pratique : Rue des anciennes salines, Le Grand-Village-Plage

 

20. Observer le fort Louvois… ou y aller (à bateau ou à pied) et vivre au rythme des marées

 

On l’aperçoit aussi au générique de Fort Boyard, dont il est l’un des petits frères : le fort Louvois, situé sous le pont de l’île d’Oléron (sur la commune de Bourcefranc-le-Chapus) ne s’offre pas instantanément. Il faut suivre le rythme des marées pour pouvoir y accéder (à pied). Sinon, on peut en faire le tour en bateau. Encore une construction à mettre au crédit de Vauban.

 

21. Prendre le pont d’Oléron

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C’est un pont, il est assez spectaculaire, offre une belle vue… et de toute façon il faut bien l’emprunter pour arriver sur l’île. Le pont de l’île d’Oléron, construit dans les années 1960, a été jusque dans les années 1970 le pont le plus long de France avec ses presque trois kilomètres. Il n’a pas de péage.

 

22. Escalader les remparts de Hiers-Brouage

 

Voilà un village qui tranche dans le paysage local, et semble n’avoir pas beaucoup bougé depuis sa création, sous Richelieu (c’était un site de garnison important). A une exception près : le tourisme n’a pas oublié de s’y développer. Arrêtez-vous une petite heure, le temps de faire une petite balade sur les remparts (hauts de treize mètres), qui offrent une vue à 360 degrés sur les alentours et les marais. On peut aussi visiter les anciennes salines ou le port souterrain. A noter que c’est ici qu’est né Samuel de Champlain, le fondateur du Québec (d’où les drapeaux bleu et blanc).

 

23. Oser l’île Madame à Port-des-Barques

Là encore, il faudra se rencarder sur le calendrier des marées ou tout voir depuis le parking. Si Oléron est la plus grande des îles de l’archipel charentais, Madame est la plus petite avec un nombre d’habitants qui compte sur les doigts d’une seule main. Elle est reliée à la terre par une bande de sable appelée passe-aux-boeufs. Paradis des pêcheurs, il paraît que les couchers de soleil y sont incroyables. Petite auberge sur place qui sert les produits locaux.

 

24. Aller voir ce qu’est vraiment une cabane de pêcheur à Meschers

 

Quand on se retrouve sur les falaises de Meschers-sur-Gironde, on se prend immédiatement à voir du romantisme dans la chanson de Francis Cabrel… Des dizaines de cabanes de pêcheurs hautes en couleurs sont adossées au plateau calcaire qui surplombe l’estuaire. La balade est un peu raide mais on s’est aventurés jusque sur les pontons. Magique ! A noter qu’on peut aussi visiter les grottes voisines : celles de Regulus et de Matata.

 

25. Se balader dans le très bucolique Talmont

 

Talmont-sur-Gironde est l’un des plus beaux villages de France (il a d’ailleurs fait campagne dans la dernière émission de Stéphane Bern). Ruelles fleuries (attention, ici il est interdit de prendre les graines des roses trémières), jolie église de Sainte-Radegonde et cimetière enfoui sous les roses, le tout sur une presqu’île. Le coin est forcément très touristique : enfilade de boutiques artisanales et parking payant. Super glacier avec des parfums vraiment originaux : canelé, champagne, betterave… Les soirs d’été, les rues sont éclairées de bougies.

 

26. Voir le drôle de port des Monards

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Pas la peine de faire de détour, mais si vous êtes par là, c’est assez insolite et ça fera une chouette photo. Le port des Monards est conçu… un peu n’importe comment, autour d’un moulin et surtout de deux cours d’eau. Il a été un haut lieu de la pêche à l’esturgeon, dont on faisait du caviar.

 

27. Envoyer une carte postale « typique »

 

 

Vous les trouverez dans quelques-uns des petits magasins touristiques. Comme partout certes, mais les Oléronnais ont fait preuve de beaucoup… d’inventivité dira-t-on. Je vous laisse choisir !

 

A bientôt…

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