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A la fin de la route | 15 mars 2019

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2 Comments

Morfale, on a mangé une paella valenciana dans un resto-aquarium

Morfale, on a mangé une paella valenciana dans un resto-aquarium
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Espagne + spécialité = Paella. Et c’est à Valence qu’est elle née. Son nom vient, très simplement, de la « poêle » dans laquelle elle est confectionnée. Créée au XVIIIe siècle, la paella a été popularisée par Franco après la guerre civile. Il fallait au Caudillo un plat national peu coûteux et elle avait l’avantage de reprendre les couleurs du drapeau. La recette authentique de paella valenciana est particulière puisque l’on y retrouve des animaux de basse-cour (poulet, lapin et/ou canard), de la tomate râpée, des haricots verts, des haricots de Lima (gros haricots blancs appelés garrofons), des escargots des champs (baquetes), des artichauts et des poivrons. Pas de moules, de crevettes ou de chorizo comme l’on peut en servir aux touristes sur la Costa Brava (paella mixta). A Valence, on avait envie de goûter cette recette authentique.

Valence, c’est aussi là que se trouve l’un des (si ce n’est le plus) grands aquariums d’Europe. En bons morfales-routards, on est donc allés tester les deux en même temps. Une expérience rendue possible grâce au Submarino, un restaurant (presque gastro) qui se targue de vous emmener déjeuner/dîner au beau milieu d’un aquarium. Les sites d’avis de voyageurs sont très mitigés sur le sujet : le « Sous-marin » est encensé comme traité de « piège à touristes » guindé et prétentieux. Pour l’avoir testé (en janvier 2014), on peut reconnaître qu’il y a un peu de tout ça.

 

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On avait réservé la veille sur internet, une table à 13h30. Après une (très) longue marche jusqu’à la magnifique cité des sciences qui abrite l’aquarium (l' »Oceanografic« ), nous voilà arrivés à l’entrée. Premier problème : le mec du tourniquet ne sait pas trop s’il nous laisse entrer. Il lui faut la résa imprimée ou reçue par SMS (a pas). Finalement c’est bon, il nous laisse passer, en annonçant au resto : « c’est bon, ils sont sur la passerelle » (style, on va faire un détour pour voler un cliché de phoque). On est un peu refroidis. Deuxième surprise : le restaurant n’est pas immergé dans un aquarium. C’est la salle, ronde et en sous-sol, qui est en fait entourée d’un aquarium mural d’un mètre de large, dans lequel les poissons tournent inlassablement (aussi quelques raies et requins). Moins spectaculaire que prévu. On nous tend les menus : deux au choix, qu’on avait pré-reservés mais qu’il est possible de changer. Il y a des tapas, de la queue de taureau, du poisson, de la paella… Un à 29 euros, l’autre à 39 (ouch).

Mais c’est un peu compliqué : certains plats ne sont disponibles que si on les partage et il faut être vigilant. C’est bien précisé : seule la première tournée d’eau et de pain est gratuite. Après ? Supplément. La carte des vins est un peu salée. On se décide pour un mix des deux menus. Voilà la mise en bouche (crème au chou fleur…). Puis les deux entrées de tapas : crustacés et petits légumes puis patatas bravas, suivies de la paella valencienne, vraiment délicieuse avec artichauts, lapin et escargots. Le serveur nous amène la poêle pour nous la présenter. En dessert : brownie dans sa crème anglaise et gâteau choco-poire. Rosé, café, on a fait le tour du bocal en un peu plus de deux heures. Et plutôt rigolé et bien aimé, d’autant qu’on devait être trois tables dans tout l’établissement. Bon c’est vrai, ça se la pète un peu et la note monte très vite à trois chiffres. 

 

 

Dernière surprise du chef : en ressortant, il faut repasser à la caisse de l’aquarium si on veut le visiter, aucun pass ni réduc n’est prévu pour les hôtes du Submarino. Dommage. Et l' »Oceanografic » nous coule un peu plus : même s’il reste deux heures avant la fermeture, qu’on est hors saison et que certains univers ont déjà fermé, ça fera 55 euros pour les deux entrées. Argh. On a mis un peu de temps à le digérer, d’autant que la visite de l’aquarium ne nous a pas submergés d’émotion (mais bon, peut-être qu’avec le temps on devient un peu trop exigeants).

 

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Faut-il y aller ? A vous de voir, si vous êtes dans le coin, le resto reste une expérience. L’aquarium, selon nous, un peu moins (on vous en reparlera) même si les extérieurs sont magnifiques. 

 

Verdict

2/3 morfalous pour le Submarino, 4 pour la paella valenciana.

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Le coin pratique

> L’aquarium :  Calle Eduardo Primo Yúfera, 1B, 46013 Valencia. Le site internet.

> Le resto : Même adresse. Le site internet.

 

Comments

  1. Vous avez du vous régaler . J’adore cuisiner la paella et il existe une tonne de recette différentes en fonction des régions et des gouts. Avez vous tester d’autres plats, comme le coccido…?

  2. Bonjour Delphine et Jean-Philippe,

    Bon repas ? Avec une note un peu douloureuse!

    Le parc possède un très long tunnel pour l’observation des requins.
    L’ensemble du parc et ses attractions valent la peine d’être vus, plutôt de bonne heure le matin pour éviter la foule.

    Malheureusement, comme vous je dis que le prix d’entrée est cher.

    Cordialement

    Serge

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