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A la fin de la route | 14 mars 2019

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Koninginnedag à Amsterdam

Koninginnedag à Amsterdam
alafindelaroute

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« Koninginnedag« , vraiment ? Oui, vraiment. Dans cette langue, le Néerlandais, qui défie les lois de l’audition avec sa gutturalité flippante, Koninginnedag signifie  » Fête de la Reine ». Ce « 14 juillet inversé », célébrant la monarchie, se déroule tous les 30 avril dans un grand n’importe quoi teinté d’orange. Avec un gros morceau de catharsis au sommet.

Et cette année, heureux hasard, le week-end annuel entre couilles est entré en collision avec la Fête de la Reine. Désirant rejoindre Amsterdam pour y voir un ami récemment installé, me voilà parti de Genève à 6 heures et des brouettes (et du Jura à 3 heures), pour un vol Easyjet à 100 euros. Vous savez, ces vols où vous pouvez vous dessécher comme une saucisse ardéchoise sans qu’une hôtesse ne réagisse et où chacun amène un bagage cabine plus gros que soi, quitte à la ranger à l’autre bout de l’avion. Enfin, à 100 euros l’aller-retour, c’était good(a).

Bref, je débarque à Schiphol, l’aéroport amstellodamois, à 8h30 et file prendre un bus pour rejoindre mes vieux potes dans le magnifique appart de notre néo-hollandais. Petit dej au jus d’orange, puis au café, puis à la bière. A midi, le bruit de la rue commence, telle une sirène, à nous appeler. Notre hôte a tout prévu : polo orange personnalisé pour tout le monde. And go !

Vondelpark, juste à côté, nous donne un premier aperçu. Marée orange, vide-grenier, stands de cupcakes, terrasses : tout cela a des airs de carnaval géant, plutôt bon enfant. On entre un peu plus au coeur de la ville, portés par la foule. Les restos proposent tous des stands sur leur pas de porte. On stoppe devant un resto portugais, le temps de descendre cinq bières chacun et de s’enfiler deux hot-dogs en plein cagnard devant des gars en tutus orange surexcités. Ça chante, ça danse dans tous les coins.

La visite se poursuit par les canaux. Nous tombons sur un DJ set juste devant un pont. Ambiance euphorisante, re-bières, champagne aussi… Au détour d’un canal, deux gars proposent le jeu du « je gagne si je te fracasse un oeuf sur la tête ». Efficace. Et sur l’eau, les barges, les petits bateaux, remplis jusqu’à la gueule, commencent à défiler. Et bouchonnent à l’approche d’un pont. Une marée orange sur la toile d’araignée d’Amsterdam. Certains ont leur propre ampli pour la musique, d’autres ont un barbecue intégré, tous ont de l’alcool et la bonne humeur en bandoulière. Ce final est complètement dément.

Il est 19 heures. Un peu chancelants, la banane jusqu’aux oreilles, on écoute notre expatrié :  » On va rentrer les mecs. A partir d’une certaine heure, on m’a dit qu’il n’y avait plus que de la viande saoule ». Ok. Les soirées, payantes, sont toutes un peu à l’écart du centre-ville. Nous rentrons au bercaille, finissant cette journée dans le houblon, encore une fois. Epilogue alcoolisé de mon premier jour à Amsterdam. A bientôt.

Musique : Alamo Race Track, groupe d’Amsterdam

Comments

  1. Tout y est! jolie narration et jolies pictures mon pote! 😉

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