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A la fin de la route | 15 mars 2019

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On a passé le week-end au Futuroscope… pour la première fois à 30 ans !

On a passé le week-end au Futuroscope… pour la première fois à 30 ans !
falbalala

Comme vous le savez maintenant, on prend chaque année, entre filles, la route de l’ouest direction Bordeaux (cette vénérable route emmerdante et déserte au possible qui passe par Tulle et Moulins). Et comme le chemin est long et en bonnes nanas, on cause, on cause, on cause. En juin dernier, on a vu le panneau « sortie : Futuroscope ». Ni une ni deux, la conversation s’enchaîne. « T’y es allée toi? » « Non ». « Et toi ? » « Ben non ».

C’est comme ça que je me suis retrouvée, pour mes 30 ans, avec un paquet contenant des entrées au parc du Futuroscope de Poitiers, qui lui fête ses 25. Merci ma Nelly. Après avoir checké nos plannings respectifs et s’être rendues compte qu’il fallait s’y mettre avant le 31 décembre, on a réservé pour le week-end de la Toussaint, du 1er au 3 novembre. Et nous voilà reparties sur notre route « chérie ».

En 48 heures, on a fait toutes les attractions (à l’exception de quelques trucs davantage faits pour les enfants), pris des averses pas possibles sur la tête et eu droit à un grand soleil. Notre bilan est plutôt très bon : c’est un chouette parc, où l’on apprend plein de choses et qui plaira autant aux familles qu’aux bandes de potes. Et qui prouve surtout qu’il n’y a pas d’âge pour apprendre ni pour s’amuser. On a regretté ne pas l’avoir fait enfant pour comprendre le système solaire ou le cycle de l’eau (ça y est cette fois c’est bon).

Certes on n’est pas chez Mickey mais tout est plutôt bien pensé et à taille humaine (à budget humain aussi). Encore faut-il savoir l’apprivoiser : au départ, c’est assez désarçonnant de se déplacer, on n’y comprend rien. Comme les attractions durent un certain temps, on ne sait pas toujours comment les enchaîner. Heureusement, à la fin de chacune, le staff vous aiguille vers la prochaine.

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Choisissez bien la période à laquelle vous y allez (privilégiez la semaine) et les horaires : le samedi par exemple, c’était blindé et on s ‘est tapé une heure de queue à certaines attractions. Alors que le dimanche après-midi, on a tout fait d’un trait. Il est conseillé de filer, dès l’ouverture, tout au fond du parc, où les familles n’iront que plus tard dans la journée. C’est aussi un parc où l’on peut se laisser porter : on pose la voiture, on circule en navette et il y a des restos dans les hôtels et des spectacles le soir. On s’est prises au jeu du blog : on a noté les attractions au fur et à mesure, et voilà ce que ça donne. Bon voyage ! On ne vous montre pas tout : les photos sont interdites à plein d’endroits (et ne donneraient de toute façon pas grand chose), certaines attractions secouent tellement qu’on aurait abîmé l’appareil et il faut bien ménager un peu d’effet de surprise !

Ah oui j’oubliais : est ce que ça fait peur ? En vraie chochotte, je peux apporter mon expertise : non. J’ai eu la fierté de faire celle qui fait le plus flipper : « Danse avec les robots » remasterisée par le DJ Martin Solveig. Mais certaines secouent vraiment et peuvent donner l’envie de rendre son petit déj. Plusieurs sont soumises à des conditions de taille, déconseillées aux personnes cardiaques ou ayant des problèmes de dos (ou enceintes). Voilà notre palmarès.

NB : mise à jour en avril 2015 après une nouvelle virée, en famille.

Notre classement

♥♥♥♥♥

(à faire absolument que sinon c’est pas la peine d’y aller)

  • La machine à voyager dans le temps des Lapins crétins

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L’attraction a ouvert quelques semaines seulement après notre première visite. Cette fois, on a pu l’essayer et elle arrive directement à la première place de notre classement : la machine à voyager dans le temps des lapins crétins. Une attraction géniale, avec lunettes 3D, adaptée à tout public. Après une attente dans un musée aussi déjanté que les lapinous, on monte dans un wagon et on fait des arrêts devant plusieurs écrans. Un voyage dans l’Histoire au cours duquel on apprend qu’on doit tout aux Lapins : ce sont eux qui ont inventé le feu (avec un pet enflammé…), appris la danse de la pluie aux Indiens d’Amérique, lancé les Jeux olympiques en Grèce, marché sur la lune… Pour le reste on vous laisse la surprise. Comme Arthur l’aventure 4D en 2012, les Lapins ont reçu en 2015 le prix de la meilleure attraction du monde (des Thea Awards for Outstanding Achievement). Seul mini-reproche : c’était tellement bien qu’on a trouvé le voyage un peu court. N’oubliez pas de passer à la boutique souvenirs. Bwahhhhhhhhh!!!!

 

  • Arthur, l’aventure 4D

Cette attraction a été consacrée meilleure attraction du monde (en 2011) par la Theme entertainment association, qui regroupe des professionnels des parcs d’attraction de tout le globe. Elle a été conçue par Luc Besson. C’est vrai qu’elle est très bien foutue (tellement qu’on l’a faite deux fois). La première fois, il y avait la queue : presqu’une heure. Mais on ne voit pas le temps passer, la file d’attente est bien pensée. En gros imaginez que vous avez rétréci, à l’instar du fameux Arthur. Vous voilà Minivous dans un champ de coquelicots, au milieu des insectes (vous pouvez même découvrir votre nom et votre poids minimoy). Après avoir traversé plusieurs pièces, découvert les secrets de fabrication du film et pris un ascenseur, vous entrerez dans une grande pièce et embarquerez dans une cocci-volante. L’attraction est un simulateur. On s’harnache sur un siège en forme de feuille, on enfile les lunettes et c’est parti pour une aventure en quatre dimensions sur cinéma Imax et en relief, diffusée sur un écran hémisphérique de 900 m2. On vous prévient ça fout un peu la gerbe mais c’est génial, paysages magnifiques et sensations garanties. Pour l’avoir fait deux fois, le spectacle n’est pas le même selon si on se trouve à droite ou à gauche. On vous conseille en tout cas le rang de devant, pour être vraiment « dedans » et ne pas être gêné par la feuille-siège des autres participants (d’autant qu’on a clairement eu l’impression d’être plus secoués à l’arrière).

 

♥♥♥♥

(On adore!)

  • Danse avec les robots

Alors celle-là, je suis vraiment fière de l’avoir faite. On s’y est pris à plusieurs fois, le temps de repérer à quoi ça ressemblait. C’est « Robothespian » qui vous accueille. « Danse avec les robots », lancée cette année, est l’attraction la plus hype et la plus remuante du site. C’est en gros une discothèque (remasterisée par le Dj Martin Solveig), avec spotlights et « Hello » à fond, dans laquelle vous pourrez entrer soit simplement pour regarder au balcon (et danser), soit monter dans le « bras » d’un robot. Dans ce dernier cas, trois possibilités et niveaux s’offrent à vous. On s’est contentées du numéro 1, prisé des enfants, mais c’était déjà assez costaud. C’est vous qui choisissez, en l’indiquant au monsieur derrière la platine. On a eu un petit coup de flip: « Le niveau 1 ça va hein? » « Oh oui ». Mais il ne nous l’a pas redemandé. Si bien que quand le sol s’est retiré sous nos pieds, on criait: « Monsieur, monsieur c’est bien le niveau 1 hein hein?!? ». On monte dans un double siège, dans lequel on est harnaché. Le « bras » part et se met à s’agiter dans tous les sens, tête en bas, pieds en haut… (n’oubliez pas de sourire pour la photo, dès le premier mouvement). C’est parti pour la « robot-party », un mix de robotique et de dance. Dix robots de sept mètres s’animent au rhytme de la musique et de la lumière, associés à des projections vidéo et du « mapping » visuel (projections vidéos bluffantes sur objets). Attention il peut y avoir la queue. Nous on a eu la chance de la faire direct, un dimanche en début d’après-midi, juste avant de partir.

En 2015, on l’a refait, niveau 2. Wouhou !

 


(On aime beaucoup)

  • Le Petit Prince

Ne vous attendez pas à des sensations incroyables mais à un voyage enchanté en quatre dimensions. Le Petit Prince de Saint-Exupéry vous invite à parcourir avec lui des mondes imaginaires pour retrouver sa rose. Dès l’entrée, c’est magnifique: jeux de lumières, poissons animés… A l’intérieur, on s’assoit (ou plutôt on s' »affesse ») sur des espèces de mini-tabourets et on reste debout. Le sol vibre, la pluie tombe, des bulles volent… Mention spéciale au renard, trop mignon. Vraiment tout public.

  • La Vienne dynamique

C’est l’une des préférées des visiteurs, classée parmi les incontournables, et la première dans laquelle on est montées. Le seul bâtiment, un pavillon avec des murs en eau, vaut le détour. Cette attraction-phare à sensations a été remasterisée en 2012. On entre successivement dans deux salles; la première fait la promo du département de la Vienne, dans la seconde on s’installe dans un simulateur deux places et on rabat la barrière de sécurité. C’est parti pour un rallye touristique et sportif dans les rues du département de la Vienne, avec un mec qui est en retard à son mariage. Le Guerliguet (sorte de vieille branche locale et mascotte du parc) lui fait avaler des champignons et hop ! Très drôle et vraiment bien fait.

  • L’Arena Fun Xperiences

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Nouveauté 2015, l’Arena est un centre d’entraînement qui fait travailler les muscles comme les méninges de toute la famille. Au programme : toboggans géants, test de sprint, battle de danse, jeux vidéos, test de réflexes, laser ou duel pour faire avancer une boule téléguidée par son cerveau. Top. Le bâtiment est ornée d’une nouvelle sphère luminescente.

 

  • iMagic

J’ai du mal à trouver les mots, entre génial, super efficace, bluffant… « iMagic » n’est pas une attraction mais un vrai spectacle de magie et d’illusion, joué toutes les heures, en « vrai » et en live. Une création exclusive et primée du magicien Bertran Loth (vu aux Grosses têtes et au Plus grand cabaret du monde, entre autres) et d’Arthur Jugnot (oui, le fils de). On se croirait presque à Las Vegas. On s’installe dans un théâtre et la magie opère. Le magicien commence par raconter que son grand-père, magicien lui aussi, n’avait qu’un rêve: faire apparaître un avion. Lui commence par faire venir un hélicoptère, derrière un rideau, dont descend une naïade, qu’il fait ensuite léviter pendant de longues minutes. Il fait monter sur scène un petit garçon du public, et lui fait sortir des pièces d’euros de partout. Le petit Alexandro, choisi lors de notre représentation, doit encore se gratter le nez en espérant en faire sortir un magot! Il invite ensuite une maman (qui ne voulait vraiment pas) et change son billet de 20 euros en 500, avant de la faire disparaître. Enfin, il fait apparaître l’avion de son grand-père! Dont descend la fameuse maman (on a eu un gros débat sur son côté lambda ou non, n’était-ce pas un membre du staff?). Bref, magique !!! En 2015, un nouveau numéro scotchant a été ajouté (le magicien se fait imprimer avant de réapparaître dans la salle). En plus, bâtiment magnifique: une illusion d’optique géante faite de 11 500 plaques de métal qui volent au vent.

  • Lady Ô, féérie nocturne aquatique

Il nous a fallu un peu de courage pour s’installer sur les gradins, sous la pluie, à la nuit tombée. Mais on ne pouvait décemment par rater le spectacle nocturne sur le lac, à l’affiche chaque soir (et compris dans le forfait). Heureusement, l’ambiance est chauffée avec un jeu (quizz) géant. Cette féérie nocturne est bluffante, les amoureux de la Fête des lumières de Lyon (dont nous sommes) ne s’y tromperont pas, puisqu’on y retrouve des technologies connues et même des artistes: les images projetées sur les jets d’eau sont de Skertzo (qui signe cette année la mise en lumière du tunnel de la Croix-Rousse) et les chorégraphies de Mourad Merzouki, de la compagnie Käfig. Plus connue du grand public, c’est la chanteuse Nolwenn Leroy qui raconte l’histoire (sa voix hein, elle n’est pas là). Ce n’est pas l’intrigue du siècle, on est d’accord, mais le spectacle est vraiment magnifique. Deux jumelles, Mélody et Harmony, vivent heureuses en chantant. Mais leur monde, et l’eau, est menacé par une machine infernale qui va enlever l’une d’elle. L’autre va filer à sa rescousse, et tenter de sauver sa soeur, et l’eau. Musique, jeux d’eau, projections de lumières et d’images, mapping, lasers, flammes et feu d’artifices. Génial.

On vous conseille de vous installer sur le côté droit (quand on regarde la scène); comme ça les photos sont tops, avec le cristal en arrière-plan.

NB: On l’a revu en 2015 et il semble que Nolwenn ait disparu de la bande originale, changeant un peu l’histoire…

♥♥

(A faire mais plus « contemplatif » et documentaire)

  • Mission Hubble

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Dans la série des documentaires, celui-ci est vraiment bien et tout récent. Hubble est un téléscope spatial mis en orbite par les Américains il y a 25 ans. Il a joué un rôle important dans l’avancée des connaissances, malgré une série de péripéties, et prendra bientôt sa retraite. Les images ont été tournées par les astronautes. L’épopée Hubble a inspiré le film « Gravity ».

  • Chocs cosmiques

Ici pas de lunettes mais une grande leçon, donnée par l’acteur-auteur Lorant Deutsch (qui, à en croire nos voisins de siège, est un vrai people). C’est vrai qu’il assure dans l’exercice et qu’on aurait bien aimé l’avoir comme prof. On entre dans un genre de planétarium, une salle ronde, et on s’étend presque dans les fauteuils, les yeux en l’air puisque tout se passe au plafond. Lolo nous emmène dans le cosmos, pour expliquer la création de l’univers (enfin l’une des théories en vigueur), son présent et son futur. Spectaculaire, on a l’impression d’y être.

  • Destins sauvages

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Ici, comme plusieurs autres, ne parlons pas d’attraction mais plutôt de séance découverte. Au programme de « Destins sauvages  » (une nouveauté 2013), les portraits croisés de deux femmes qui ont donné leur vie aux animaux: le Dr Biruté Mary Galdikas avec les orans-outangs des forêts de Bornéo et le Dr Daphné Sheldrick avec les éléphants du Kenya. Toutes deux recueillent les bébés rendus orphelins par l’action de l’homme et les rééduquent pour les relâcher ensuite dans la nature. Des moments drôles (quand les singes apprennent à se laver avec de la mousse, ce qui ne leur resservira jamais) et aussi très poignants, à la limite des larmes aux yeux (ben quoi vous pleureriez pas vous en voyant un éléphanteau attendu par tous les ex-orphelins lorsque vient le moment de retourner à la vie sauvage? snif). Là aussi, ne manquez pas de jeter un oeil à la façade de l’Imax 3D, tout en miroirs. Une création, comme les autres, de l’architecte Denis Laming, censée représenter un appareil photo.

NB: le spectacle a déménagé et est désormais projeté dans le mythique cristal le Kinémax.

  • Les ailes du courage

Dans le même genre (et qui donne encore plus envie de pleurer), « Les Ailes du courage » est un documentaire qui invite les spectateurs à revivre les débuts de l’épopée de l’aéropostale. Pas très excitant comme ça, mais vu qu’on s’était dit qu’on les ferait tous et que la séance démarrait… En fait, une très bonne surprise. D’abord avant que ça commence: une fois installés, lunettes sur le nez devant un écran projetant une vidéo de la salle, on se rend compte qu’on peut faire bouger les bulles colorées sur l’image! Très drôle, quand tout le monde se met à faire de grands gestes pour taper dans l’invisible. Nous voilà donc partis avec Antoine de Saint-Exupéry et Jean Mermoz, qui essayent d’être les premiers à transporter du courrier outre Atlantique. C’est un jeune aviateur, Henri Guillaumet, qui s’y colle et manque de peu de finir gelé en pleine Cordillère des Andes. Super film basé sur une histoire vraie et réalisé par Jean-Jacques Annaud (« L’Ours ») avec un Val Kilmer tout jeune et tout craquant. Et encore un bâtiment particulièrement design.

  • Monstres des mers

Encore un peu pareil, toujours avec des lunettes mais cette fois à cristaux liquides, le nec plus ultra et dans une salle-boule. Ici, on remonte le temps pour une plongée au milieu des dinosaures marins, à la découverte de créatures oubliées qui ne ressemblent à aucune autre avec Dolly, Dolly-Dolly (sa fille) et Dolly-Boy (son fils), une famille de dolychoptères (enfin je crois). Des sortes de canards-dauphins, dont l’histoire est remontée grâce à des découvertes de fossiles aux Etats-Unis. Un documentaire forcément bien fait car made in National Geographic. Petit point négatif: même si la technologie employée est bluffante, on est trop près de l’écran et de l’image, qui fait parfois… loucher et on peine à tout voir. Mais encore une fois on se couche moins bête le soir. Et il y a des moments un peu rudes (genre quand Dolly-Boy perd sa soeur et sa mère, quoi).

> Le spectacle a été remplacé par un autre, toujours sur le thème des mers : « Sous les mers du monde ». On a moins aimé et beaucoup de personnes ont trouvé que la 3D « fait trop mal aux yeux ». Images rares à découvrir néanmoins.

Là, on entame la série de ceux qu’on n’a pas trop aimés. Si vous avez le temps ou que vous êtes dans le secteur et qu’une séance commence vous irez, mais si vous êtes pressés vous pouvez selon nous passer votre chemin sans grand regret.

  • Les yeux grands fermés

Sur le papier, cette attraction est très séduisante: elle propose de se mettre, pour une vingtaine de minutes, dans la peau d’un aveugle et de redécouvrir ses autres sens, lors d’un parcours dans le noir, et permet en plus d’aider les associations de non-voyants. Déjà, on n’a pas trop aimé devoir payer 4 euros à l’entrée (désolées, hein, mais ils auraient pu s’arranger entre eux et prélever un euro sur chaque entrée) et pas non plus applaudi l’attraction en elle-même. Guidés par un non-voyant, on est entrés dans la pénombre par petits groupes d’une dizaine de personnes, en se tenant par les épaules, à la queue-leu-leu. Pas forcément agréable d’être en contact physique parfois très proche avec des étrangers mais bon. En marchant sur de curieuses textures et sur des pontons, on est d’abord allés en Louisiane, à New-York puis dans l’Himalaya (dans la grotte du yéti). Sincèrement pas bluffant, ou en tout cas on n’est arrivées ni l’une ni l’autre à se mettre dedans. J’ai participé une fois à un dîner dans le noir, et c’était bien plus drôle tout en permettant une réelle prise de conscience. Bref, à vous de… « voir ».

Allez y par curiosité

  • Tahiti extrême

On reste dans le registre des documentaires. Ici, à l’intérieur du fameux cristal emblème du Futuroscope (le « Kinémax »), c’est depuis cette année un voyage à Tahiti en surf qui est à l’affiche. Déjà, ça fait du bien de voir du soleil, de l’eau transparente et des mecs en short. Et pas n’importe quel mec: the star, le champion du monde Kelly Slater, qui part défier les vagues de Polynésie française, les lames géantes de Tehauppo. Vous apprendrez bien sûr comment elles se forment et les secrets de leur puissance. Ambiance sympa, avec le maître des eaux local(es) qui prépare les plus téméraires et surfe lui aussi comme un dieu. La subtilité du film est d’être projeté sur un écran de 600 m2, grand comme deux courts de tennis.

> Le spectacle a été remplacé par « Destins sauvages » (MAJ avril 2015).

  • 8e continent, le jeu

Une attraction un peu différente de celles de sa catégorie, hypra-séduisante mais finalement un peu décevante. Dommage car tout y est. Qu’est-ce que le 8e continent? Un nouveau continent, formé petit à petit par tous les déchets que nous relâchons dans la nature. Pas de grand discours écolo, mais une expérience ludique qui peut, qui sait, peut-être amener à une prise de conscience, marrainée par la navigatrice Maud Fontenoy, porte-parole de l’Unesco et du réseau océan mondial. Entrez et participez à un jeu collectif et interactif pour nettoyer tous les déchets qui menacent les océans. On s’installe sur un scooter des mers, « armés » d’un pistolet laser. Au top, on tire en visant les déchets. Regardez bien le numéro de votre véhicule pour savoir quand vous avez visé juste. Génial non? Oui, mais un peu brouillon. Car on met du temps à comprendre où on vise et si nos tirs marchent vraiment. Rigolo: à chaque manche, le portrait du meilleur et du pire joueur s’affiche à l’écran. Vous voulez savoir si on y a eu droit? Peut-être bien que oui… Ah si c’était néanmoins aussi « simple » de sauver la planète…

 

♠♠

Vous pouvez passer votre tour sans grand regret

  • Voyageurs du ciel et de la mer

Ce n’est pas parce qu’on nous a deux fois fermé la porte au nez qu’on leur en voulait, mais on n’a vraiment pas aimé ces « Voyageurs du ciel et de la mer ». Pourtant, on est bonnes clientes des films d’animaux, type « Microcosmos », « Océans » ou « Le peuple migrateur ». C’est d’ailleurs Jacques Perrin qui signe cet hymne à la nature, qui vous emmènera voler avec les oiseaux au-dessus des baleines. Les images sont belles mais on n’a pas adhéré au système de projection, pourtant unique au monde: vous regardez le film sur deux écrans, en face et sous vos pieds, à travers un sol vitré. Peut-être qu’on était mal placées, mais en tout cas on n’a jamais réussi à voir les deux en même temps, donc l’effet est un peu tombé à … l’eau. Ne loupez pas le bâtiment, en revanche, l’un des plus beaux du parc, sorte de cathédrale de fibres optiques bleues et vertes.

> Le spectacle n’est plus projeté (MAJ avril 2015).

  • Festival du dynamique (l’attaque des drones)

Encore une nouveauté 2013, et de loin celle qu’on a le moins aimée du parc. On l’a faite au saut du lit, le dernier matin. « Bonjour dans l’attraction la plus secouante du parc! » a dit la voix au micro (argh). Bon allez de toutes façons on y est. On s’installe dans des sièges high-tech, on rabat la rampe de sécurité et c’est parti. « ça fait pas peur! » me rassure ma voisine qui l’a fait la veille. Donc nous voilà parties à la suite d’un mec à moto, dans un monde futuriste mis à sac par des vaisseaux volants. C’est vrai que ça secoue, mais pas forcément au rythme des images. ça fait même mal au dos tant ça tape sur le coccyx. Et on n’a ni compris ni apprécié l’univers.

 

Le bonus : le restaurant le Cristal

Celui-là est tout bonnement inclassable, et vous allez être obligés d’y aller, sans quoi l’expérience du Futuroscope (à notre humble avis) ne saurait être complète. Le parc a plein de bons restos, mais celui-là est le plus célèbre de tous: le Cristal. installé sous le fameux « Kinémax », au bord du lac, ce restaurant gastronomique propose de découvrir la cuisine moléculaire autour d’un repas digne des plus grandes tables, vraiment. Comptez une cinquantaine d’euros (moins en réservant sur le site). Non seulement c’est délicieux mais en plus très ludique. On s’est littéralement gavées et régalées lors de la soirée de fermeture de la saison, le 2 novembre (attention, il n’est pas ouvert toute l’année) et avant d’aller au spectacle nocturne, juste à côté.

Attention si vous voulez vraiment y aller, le Cristal n’ouvre plus que pendant la période estivale.

 

Où dormir ? 

Pour dormir dans le parc, la solution la plus économique est de résider à l’Hôtel du Parc. Il est assez rudimentaire (on l’a testé). Pour voir et réserver, c’est par ici.

La deuxième fois, on est monté un peu en gamme en prenant des chambres premium du Jules Verne. La nôtre était décorée façon safari : lits en bambou, singes en peluche, coussins zèbres et murs trompe l’oeil de plages et de cocotiers. A voir et à réserver par ici.

Plusieurs hôtels de chaîne sont présents sur le parc. Quatorze eu total, de 1 à 4 étoiles. Le summum semble être le Top Plaza, 4 étoiles avec piscine tout proche de l’entrée. A voir et à réserver par ici.

 

Le coin pratique

> Parc du Futuroscope, Avenue du Téléport, 86360 Chasseneuil-du-Poitou. Comptez 5 heures en voiture depuis Lyon, mais n’oubliez pas que le parc a sa propre gare SNCF, ce qui peut être très pratique. Nouveautés en permanence.
> Site : http://www.futuroscope.com/
Très bien fait, avec des zooms sur les attractions. Promotions et offres régulièrement en ligne. Possibilités de réserver avec hébergement compris, les hôtels se trouvent juste à la porte du parc (voir plus haut). Le parc est ouvert toute l’année mais seulement le week-end en basse saison.

> Tarifs : entrée (seule) 1 jour: 39 euros (adulte), 29 euros (5-16 ans), gratuit pour les moins de 5 ans.

Plein de souvenirs sympas à ramener (à des tarifs abordables). Aire de pique-nique dans le parc, bonne restauration, plein d’autres choses à voir (oeuvres végétales, etc.).

Comments

  1. Hé c’est chez moi 🙂
    Ayant habitée juste à quelques kilomètres pendant de nombreuses années, j’ai eu la possibilité de la faire plusieurs fois et mon attraction préférée reste Arthur, sans hésitation.
    Je suis contente de voir que vous en gardez un souvenir positif.

    • alafindelaroute

      Hey,
      On a attendu super longtemps avant d’y aller et on n’a vraiment pas été déçu. Faut dire qu’on est des bons clients ^^ Arthur, excellent choix !
      Bises

  2. Snoopy

    Merci pour ce blog.
    Nous sommes allés au Futuroscope vendredi dernier. Bonne nouvelle, il faisait beau et il y avait peu de monde. Pour le coup, nous avons peu faire toutes les attractions que nous voulions et étions bien fatigué le soir.
    J’avais fait un fichier PDF à partir du blog et cela nous a bien servi!!!

    • alafindelaroute

      Merci Snoopy ! Au poil si ça s’est bien passé !

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