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A la fin de la route | 14 mars 2019

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Soleil d’hiver à Valencia

Soleil d’hiver à Valencia
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On traverse souvent Valence, dans la Drôme, mais on ne connaissait pas son homologue espagnole, Valencia. Cette ville de la côte Est de l’Espagne, souvent oubliée derrière Barcelone, Madrid ou Séville est pourtant la troisième ville du pays et, à bien des égards, n’a pas grand chose à leur envier. Partis en virée en Catalogne en janvier 2014, on y a posé nos valises trois jours et trois nuits, et découvert une ville moderne, aérée, festive, créative… On a adoré.

L’occasion aussi de casser un peu le rythme. Nos amis Espagnols ont des horaires décalés comme on les aime : les restos ouvrent facile à 22 heures (juste après la fermeture des magasins) pour servir après minuit, l’occasion de traîner à l’envi. On y est allés en voiture après plusieurs haltes (comptez 4h30 depuis la frontière française) et eu un peu peur : tout le monde s’affole sur le stationnement. En fait, hors saison, on n’a pas eu de difficulté. On a posé la caisse pour trois jours sur une place marquée de blanc (attention le bleu est payant) alors que le moindre hôtel facturait plus de 20 euros la journée.

Le centre historique, classé au patrimoine mondial de l’Unesco, est magnifique. Mais c’est en allant vers la mer que vous découvrirez d’autres facettes de la ville, entre l’immense poumon vert de l’ancien lit de la rivière Turia et le complexe ultra-moderne de la Cité des arts. En périphérie, Valencia se targue d’avoir un zoo révolutionnaire, le Bioparc, sans la moindre clôture. Si vous parler un peu l’Espagnol, n’oubliez pas qu’ici on parle le valencien (dérivé du catalan), et que parfois la même rue change de nom d’un numéro à l’autre. Notez que le week-end, certains musées sont gratuits et que hors saison, les horaires d’ouverture sont assez limités.

 

 


Afficher Valencia sur une carte plus grande

 

Voilà une idée de visite, dans l’ordre dans lequel on l’a faite.

 

Centre historique et jardin botanique

Comptez une bonne journée et beaucoup de marche. Le centre historique (Ciutat Vella) est facilement accessible et l’on s’y repère bien, mais prenez quand même une carte au passage dans l’un des l’offices du tourisme. Il y en a plusieurs (« Tourist info »).

 

S’émerveiller devant la façade du musée de la céramique

 

Valence est la capitale de la céramique, et cela se voit sur de nombreux murs de la ville. Un musée lui est dédié, dans un ancien palais. Les collections vont de la Préhistoire à Picasso. On n’y est pas entrés, mais sa seule façade (en marbre et non en céramique) vaut le détour.

> Musée national de la céramique et des arts somptuaires Gonzales Marti. 2, Calle Poeta Querol. Entrée : 3 euros.

 

Faire un tour sur la place Redonda

 

On vous met au défi d’arriver à prendre en photo cette jolie petite place toute rénovée : la plaza Redonda (« place ronde »). Les anciens abattoirs du marché central ont été remplacés par de multiples magasins (touristiques) où vous pourrez trouver de la céramique, des t-shirts, des taureaux en peluche et des castagnettes…

 

Trouver l’immeuble le plus étroit du monde

 

C’est une curiosité dont ne parlent pas les guides. Valence est au Guinness des Records pour accueillir l’immeuble le plus étroit d’Europe ! Il est relativement discret, sur la place Lope de Vega. Deux mains indiquent « 105 centimètres ». Un immeuble d’un peu plus d’un mètre, avec… un distributeur de boissons au rez-de-chaussée. Comment on y entre ? Bonne question. Magasins sympas à côté, dont un de déguisements.

 

S’asseoir sur un banc de la place de la Reina

 

A Valence, le banc est légion : il y en a absolument partout. On s’y est volontiers assis. Les plus agréables sont certainement ceux de la place de la Reina (« place de la reine »), place centrale du quartier historique. Là, sous les orangers, à côté de la cathédrale-mosquée, le temps s’arrête. Touristes, retraités et sans-abri voisinent en bonne intelligence. Non loin de là, plaça de la Mare de Deu, se tient tous les jeudis un tribunal des eaux, plus que millénaire.

 

 Faire un tour au marché

 

Le grand mercado (ou mercat) central est un incontournable de Valence, qu’on nous a conseillé plusieurs fois. On y est arrivés en début d’après-midi, alors que les marchands de l’extérieur, sur la place éponyme, remballaient. Mais le spectacle est surtout à l’intérieur, au milieu des étals colorés, avec leurs fraises géantes, leurs fruits et leurs fromages. Le tout sous une immense halle en verre et en mosaïque construite en 1928. A l’extérieur, on peut s’installer pour des tapas sur le pouce ou acheter une immense poêle à paella (ou un magnet, c’est selon). Le marché est ouvert tous les jours (sauf le dimanche) et jusque vers 15 heures. Ne manquez pas de saluer les pigeons, extrêmement nombreux.

A la sortie, on débouche sur un autre magnifique édifice : la Lonja (ex Bourse de la soie classée Unesco). Elle se visite.

Si vous aimez l’ambiance marché, on est tombés par hasard sur un autre, en soirée, qui nous a beaucoup plu : le mercado de Colon. Construit quinze ans plus tôt que le central, il a conservé son esprit halles et abrite des boutiques et des petits restos (dont un qui fait aussi fleuriste) dans une ambiance sympa qui donne envie de s’y arrêter.

 

 

Chercher les plaques à incendie

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Le long des rues du centre historique, vous remarquerez peut-être ces différentes petites plaques. « Asegurada de incendios ». Cela veut dire que l’immeuble sur lesquelles elles sont apposées sont assurés contre les incendies. Une précaution indispensable dans une ville dont l’histoire a été marquée par le feu et qui le fête d’ailleurs chaque année au mois de mars pour la Saint-Joseph lors des festivités de Las Fallas. Feux d’artifice, feux de joie et grande nouba.

 

Prendre une bonne dose de street art

 

En quittant le centre historique par le nord-ouest direction le jardin botanique, vous allez en prendre plein les mirettes dans le quartier d’El Carme. Ici, c’est le royaume des street artists. Leur talent n’a d’égal que la superficie des murs sur lesquels ils s’expriment. Il y en a des graphiques, des minimalistes et de très drôles. Au bout de quelques rues vous reconnaîtrez la patte de chaque artiste. Il y en a beaucoup Carrer de la Beneficienca et de Caballeros (ancienne artère commerçante réputée comme l’une des plus jolies), qui abrite l’insolite musée des petits soldats de plomb qui se targue d’en avoir le plus au monde (presque 100 000). L’entrée est payante.

 

Apprécier l’animation de la plaça de la Virgen

 

Cette immense place animée est en plusieurs « morceaux » dan le quartier de la Seu, à l’arrière de la cathédrale, et correspond à l’ancien forum de la Valence romaine. Au centre, une incroyable fontaine représentant un homme (le Turia, le fleuve) et des jeunes filles (les autres cours d’eau). Elle est monumentale. A côté, une chapelle et son jardin de citronniers, des palais et l’Almoina, un site archéologique conservé sous des bassins d’eau.

 

Aller faire une caresse aux chats libres du jardin botanique

 

C’est évidemment après avoir appris leur existence qu’on a poussé la porte du jardin botanique, qui se trouve en pleine ville, juste à la sortie ouest du centre historique. Le premier jardin botanique d’Espagne, ouvert au tout début du XIXe siècle, est en effet le refuge d’une grande colonie de chats (dits libres). Attention ils sont un peu amochés (certains n’ont que trois pattes). ils sont partout mais surtout au fond, vers les serres. Et ne sont pas sauvages : on a fait la bêtise de pique-niquer là et on l’a regretté. On s’est littéralement faits assaillir ! Et ça a été compliqué de contenter tout le monde. On a eu un petit coup de coeur pour celui qui louchait. Ah oui pardon, le parc est très agréable et renferme beaucoup d’espèces de plantes et d’arbres séculaires. Et vous verrez d’autres chats un peu partout dans la ville.

> 80 Calle de Quart. Entrée : 2 euros.

En reprenant la direction du nord, passez par les rues piétonnes dont la Calle del musico Peydro. Il y a une incroyable boutique d’osier, qui décore toute la rue.

 

 

Voir de ses propres yeux la gare Art nouveau

 

Une fois arrivés devant l’Estacion del Norte, la gare Art nouveau de Valence, vous aurez probablement une réaction. Celle de ma moitié résumé bien l’esprit : « Hey, on dirait que Disney a mis là une attraction mexicaine ! ». Ornée de fresques et de bouquets d’oranges, la gare du nord reste magnifique. A l’intérieur, vitraux, céramiques et bois… et des quais et des trains tout à fait « normaux ».

Juste à côté se trouve, pour les amateurs comme les curieux, les arènes et le musée de la tauromachie. Pour y arriver, on a pris la place de l’Ajuntament (la mairie) elle aussi assez insolite, avec un sommet de bâtiment qu’on croirait lui aussi pris dans le Space Mountain. C’est la plus grande de la ville. C’est aussi là que se trouve la poste, où les boîtes aux lettres sont censées être des gueules de lions. Dommage, on ne les a pas trouvées (mais on n’avait pas non plus trouvé de cartes postales…).

 

 

Voir de drôles d’oiseaux

 

Alors ça, ce n’est pas non plus dans les guides et peut-être une simple vue de l’esprit. Mais vous verrez beaucoup d’oiseaux à Valence, et selon moi de curieux. J’ai trouvé la concentration de pigeons blancs impressionnante et, en fin de journée, on a assisté à l’atterrissage de dizaines d’oiseaux verts sur la corniche d’une église. Genre perroquets-perruches-inséparables. Selon notre expert maison, ce pourrait être un habitant, chez lequel on a vu une cage par la fenêtre, qui les aurait laissé se dégourdir un peu les ailes. J’adore ce genre de petit événement en vacances, je m’invente plein d’histoires : et si une animalerie avait été cambriolée ? Et si c’étaient des oiseaux-messagers ? Et s’ils s’étaient échappés d’un zoo ? Bon ok, j’arrête.

 

Faire un peu de shopping et entrer chez El Corte Inglès

 

On a été un peu c…. ou en tout cas on n’avait pas la tête à ça. Toujours est-il qu’on n’a pas fait de shopping (ou très peu) à Valence, alors que c’était la grosse période des soldes. Snif. Il y a une enseigne qu’on a « visitée » plusieurs fois, et qui a pignon sur rue et dix magasins géants au kilomètre-carré : « El Corte Inglès« , sorte de Galeries Lafayette. C’est ouvert jusqu’à 22 heures et selon les magasins, on trouve vêtements, supermarchés alimentaires, librairies… Un vrai monopole, mais très pratique. C’est ici qu’on s’est approvisionnés pour grignoter dans la chambre d’hôtel.

 

Manger des… sushis !

 

Le premier soir en Espagne on a mangé… italien ! Et ce soir-là, à Valence, crevés d’une journée de marche, on a eu la flemme de refaire des kilomètres pour aller manger, d’autant qu’il était 22 heures passées. Surprise, un resto classé parmi les meilleurs de la ville sur les sites d’avis de clients se trouvait à une rue de notre hôtel. Mais c’était un restaurant de sushis, le Fuji. Oh allez tant pis, on adore ça. C’est avec encore plus de surprise qu’on s’est assis dans un resto japonais qui sentait fort la friture. Et on a beaucoup ri car on n’a mis beaucoup de temps à comprendre le principe. En fait, la carte se lit à la fois à l’horizontale et à la verticale et c’est un buffet tout inclus… qui nécessite la commande à chaque fois. Tout ça en trois langues. Wouah. Mais c’était super bon et un bon plan : 11 euros par personne, sans les boissons. Et on retrouve quelques notes espagnoles à la carte.

> Restaurante Fuji, 1 Calle Del Justicia. Ouvert jusqu’ à minuit. Site : http://www.fujivalencia.com/

 

La Cité des Arts, entre mer et verdure

Traverser les jardins del Turia et escalader Gulliver

 

Valence est une ville verte, qui compte plusieurs parcs. L’un d’eux, les jardins del Turia, donne son plein sens à l’expression « coulée verte » puisqu’il est installé dans le lit d’un fleuve, le Rio Turia. Inauguré en 1986, il est immense et traverse la ville sur neuf kilomètres de long et 110 hectares. C’est le plus grand parc public urbain d’Espagne. En 1957, « la grande inondation de Valence » a fait plusieurs dizaines de morts et tout emporté sur son passage. De peur que de nouvelles crues surviennent, le fleuve a été détourné plus au sud de la ville et asséché au centre.

On l’a traversé pour se rendre à la Cité des Arts, et croisé des joggeurs, des promeneurs, des travailleurs en pique-nique à l’heure de la pause-déj, un cours d’éducation canine, des rollers et un cours de sport privé. Le parc est aménagé en plusieurs espaces enjambés par des ponts. Il y a des arbres (palmiers, orangers, pins), des fontaines, des bassins, des terrains de sport, un mini-golf, des aires de jeux pour les enfants, des pistes cyclables… C’est aussi là que se trouve le Palau de la musica (« palais de la musique catalane« ), un auditorium construit au début du XXe siècle et classé au patrimoine mondial de l’Unesco.

Une magnifique promenade au soleil, qui nous a néanmoins un peu fatigués sur le chemin de la Cité des arts et des sciences… c’est long ! Avec ou sans enfant, ne manquez pas de faire un arrêt au Gulliver géant, réalisé en 1990 dans un petit parc indépendant. Le géant du conte, monumental (70 mètres) est allongé au sol (comme dans le début du roman) et compose en fait un petit parc d’attractions. On peut grimper dessus, passer dans les tunnels de son costume ou glisser sur des toboggans (de ses cheveux par exemple). Vous vous sentirez comme des liliputiens. C’est gratuit, et la capacité d’accueil maximale est fixée à 400 personnes.

 

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> L’entrée aux Jardins del Turia est libre et on y accède à pied en descendant des ponts, tout le long.

 

Faire un tour à la Cité des sciences (et manquer de peu Georges Clooney)

 

On avait hâte de découvrir la Cité des arts et des sciences (Ciudad de las artes y las ciencias), emblème de la Valencia moderne. Un immense complexe futuriste imaginé par l’architecte valencien Santiago Calatrava, mondialement connu, dans le prolongement de l’ex-lit du Turia. Il a oeuvré dans de nombreux pays avec des bâtiments qui sont comme des sculptures (en particulier des ponts).

Le site, construit entre 1998 et 2008, rassemble différentes structures dans des bâtiments plus flamboyants les uns que les autres. Le musée des science Principe Felipe (réquisitionné, pendant qu’on y était, par Georges Clooney et Hugh Laurie pour le tournage de « Tomorrowland » de Brad Bird, à sortir en décembre 2014), l’Hemisferic (cinéma 3D et Imax), le Palais des arts de la Reine Sofia (un auditorium-opéra de plus de 4000 places, deuxième plus grand du monde après celui de Sydney auquel il ressemble d’ailleurs comme un cousin).  L’un ressemble à un scarabée, l’autre à une moule (le dernier-né, l’Agora, une place couverte où se jouent les opens de tennis, peut servir de salle de réception, haute de 80 mètres)! Il y a aussi un pont graphique (de l’assaut d’or) et une serre de palmiers, l’Umbracle, qui se transforme en discothèque. Un billet commun permet d’accéder à tous les sites.

 

Découvrir l’Oceanografic, l’aquarium de Valence

 

C’est aussi l’aquarium (« l’Oceanografic« ) qui nous a attirés à la Cité des sciences. C’est le seul musée qu’on y a visité. On y est d’abord allé pour tester le resto-aquarium (la chronique est ici). Un peu décevant, tout comme l’aquarium à proprement parler. En plus on a miséré dès l’entrée : il fallait la réservation pour passer le portique (on ne l’avait pas), donc le mec n’était pas aidant. Et ils ne prévoient aucun « pack »; bien qu’on ait mangé au resto avant et qu’on soit arrivés moins de deux heures avant la fermeture de l’aquarium, on a payé le prix fort : 27,90 euros par tête (aïe). Et même pas pu entrer dans la serre tropicale, déjà fermée. Encensé partout, le plus grand aquarium d’Europe (en volume d’eau) nous a un peu déçus. Mais peut-être est-on devenus hyper exigeants après en avoir vu de vraiment géniaux (je pense par exemple à l’aquarium de Géorgie à Atlanta ou à celui de Gênes en Italie qui nous avaient vraiment scotchés).

L’ensemble est plutôt bien foutu : on accède aux différents univers par le bâtiment central. Plusieurs installations ludiques (toucher une étoile de mer, « entrer » dans un aquarium par un tunnel) et il faut reconnaître que les vitres sont particulièrement propres. A l’extérieur, les bassins à phoques et otaries sont cools. On a aussi vu des spécimens rares : des poissons « pomme de pin », des poissons-lune en nombre, de magnifiques bélugas et d’énormes morses. Il y a aussi un delphinarium avec des spectacles de dauphins, franchement un peu cheaps.

On peut y dormir, en installant son sac de couchage dans le tunnel aquarium des requins (et en payant). Si vous y allez, prenez un pass pour les autres musées, pour faire baisser un peu ce prix qui ne mérite pas ce qu’on y voit.

> Le site : http://www.cac.es/oceanografic/

 

Pousser jusqu’à la mer

 

En voiture et en tramway, poursuivez jusqu’à la mer. Le quartier du port, (partiellement) très sympa et récemment réaménagé pour la Coupe de l’America et le Grand prix de Formule 1, puis la plage, tout au nord, incroyablement large et bordée de petites maisons colorées et de palmiers. Il y en a en fait deux : la playa de Malvarrosa et celle de las Arenas. Dommage, il venait de pleuvoir le jour où on y est allés.

 

Le Bioparc, dernières étape

Le Bioparc, paradis des photographes

 

Last but not least, vous ne pourrez décemment pas visiter Valence sans faire un tour par son zoo, le Bioparc. Vanté partout comme un bijou du genre, le Bioparc, un zoo à la périphérie de la ville dédié à l’Afrique, mérite toutes ces louanges. Les animaux y évoluent en semi-liberté dans des enclos plus vrais que nature et incroyablement propres, et il n’y a pas la moindre barrière. Tout est un jeu de fossé, de vitres (d’une propreté jamais vue) et de dénivelé. Les photographes s’en donneront à coeur joie, d’autant que les espèces sont mélangées.

En bons habitués de zoos, on a réussi à voir plusieurs espèces qu’on n’avait jamais observées (un fossa, prédateur de lémuriens, un dik dik de Kirk, sorte de petite biche et des oryctéropes, fourmiliers qui ressemblent à des cochons-kangourous). Ils ont aussi un spectacle qui mélange rapaces, renard, porcs-épics et sangliers. Insolite. Boutiques de souvenirs sympas et pédalos en forme de cygnes. Petit bémol quand même : peut-être un léger manque de pédagogie. Et un truc assez détestable : à l’entrée, on vous prend en photo à côté de singes (faux). Il y a une pancarte interdisant tout cliché et, à la sortie, vu qu’ils veulent vraiment que vous l’achetiez votre photo, ils bâchent les gorilles ! Risible.

 

 

> Pratique : Bioparc, 3 Avenido Pio Baroja. Ouvert de 10 h à 17/21 h selon saison. Tarifs: 23,80 euros (adulte), 18 euros (enfants de 4 à 12 ans). + 5 euros de parking.

> Le site : http://www.bioparcvalencia.es/en/

 

  • Hôtel : on a testé le Palau de la mar

 

On en a mis du temps pour choisir un hôtel à Valence… entre quartier, possibilités de stationnement et tarifs, même hors saison. Après avoir bien lorgné sur le Caro Hotel et le Petit palace Bristol (lol), on a finalement tranché pour l’Hospes Palau de la mar, et on ne l’a pas regretté. Deux grandes demeures du XIXe siècle ont été réunies pour former cet hôtel cosy, avec un grand patio intérieur, un resto qui fait room service, un sauna, un spa et sa mini-piscine. Sympas, ils nous ont surclassé : on avait une super chambre avec une petite terrasse, des gâteaux de bienvenue, des oreillers bio et une baignoire sur pieds. Pas trop aimé en revanche la porte fumée des toilettes… Une chouette étape, pour un prix très correct (encore une fois hors saison) pour Valence.

> Hospes Palau de la mar, 14 Calle Navarro Reverter. Site : http://www.hospes.com/fr/hotel-valence-palau-mar/

Et vous, vous avez des bons plans à Valencia ?

 

Comments

  1. Il ne me reste plus qu´aller voir le jardin botanique et le Bioparc!

    Et j´ajouterais à votre longue liste « faire du shopping au centre commercial El Saler ou Bonaire »!

    • alafindelaroute

      Merci Lucie pour l’info !

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