Santorin, l’île aux trésors
Santorin, j’en avais toujours rêvé. Et j’en rêve certainement encore plus maintenant que j’y suis allée. C’est le genre d’endroit auquel tu sais que tu ne dis pas adieu, mais au revoir. A l’aéroport, à la fin de notre séjour, on avait déjà et littéralement le blues de l’île la plus septentrionale des Cyclades, en Grèce, là où plane le mythe de l’Atlantide. C’est dans le coin qu’ont été tournés des films comme « Le Grand bleu » (Amorgos) et un peu plus loin, dans les Sporades, la comédie musicale « Mamma mia » (à Skiathos et Skopeles). Juste pour vous donner un petit aperçu de l’ambiance…
Voici, pêle-mêle, ce qu’il vous faut savoir absolument et ce qu’il ne faut pas manquer, de la cuisine locale aux chats en passant par les spectaculaires couchers de soleil, réputés parmi les plus beaux du monde. On vous le fait en trois parties : le côté pratique, les activités et un tour village par village…
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Comment y aller
Avant d’y être vraiment, j’avais du mal à me représenter les lieux et comment y arriver. Il y a deux possibilités : soit avion + bateau, soit avions (avec un s). Comme on y est allés au tout début de la saison touristique (du 1er au 5 avril), tout n’était pas encore ouvert, y compris les vols charters. On a donc emprunté trois vols successifs: Lyon-Francfort, Francfort-Athènes et Athènes-Santorin Thira. Ce qui nous a pris un peu plus de 7 heures. Mais en saison, il y a des vols directs et on peut aussi faire Athènes-Santorin en bateau (ferry). Attention, il y a une heure de décalage horaire (+1).
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Quand y aller
On y est peut-être allés un poil tôt et on a ouvert la saison touristique. Le trajet était donc plus long, beaucoup d’endroits (restos, activités) n’étaient pas encore ouverts (c’est l’époque des grands travaux là-bas, ils repeignent tout, notre propre hôtel était fermé et on a dû nous déplacer) mais il n’y avait personne (si ce ne sont des bus entiers d’asiatiques, qui profitent de cette pré-saison sans trop de soleil, ça la fout apparemment mal de rentrer trop bronzés…). On a eu un peu froid quand le vent se levait et à la tombée de la nuit, mais on a pu profiter du spectacle de Santorin recouverte de fleurs.
Les locaux nous ont conseillé la fin mai-début juin, encore douce et pas trop fréquentée. Mais attention l’été, si l’île reste magique, il fait très chaud (les prix flambent vraiment aussi) et il y a des touristes partout. Attention à la Pâques orthodoxe, au printemps, très fréquentée aussi.
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Comment se déplacer
Santorin est une île volcanique, une caldeira ouverte sur la mer Egée en forme de croissant. Lors de l’éruption du volcan (en 1600av. JC), l’île s’est formée en plusieurs morceaux : Santorin (aussi appelée « Thira »), Thirassia, Nea Kameni et Palea Kameni. On pensait naïvement pouvoir s’y balader à pied. En fait, Santorin est une île de 75 km2 et un véhicule est vraiment nécessaire. Le choix est assez vaste : vélo, quad, buggy, scooter et voiture. On pensait prendre le buggy, mais on nous l’a fortement déconseillé si l’on souhaitait se déplacer en soirée (froid). On a donc opté pour la petite Smart automatique (décapotable, svp). Super pratique mais un peu cher (50 euros par 24 heures, chez Vazeos). L’essence est plus chère qu’en France.
Le reste se fait en bateau… et à pied. Attention, la circulation est parfois assez rock’n’roll (mais le parking aisé, en tout cas hors saison), ils ne sont pas fans des panneaux et il y a peu d’adresses précises. Munissez-vous d’une bonne carte (pourquoi pas à l’avance…). A noter aussi que l’âne est très en vogue pour remonter des pentes impressionnantes (n’oubliez pas, ce sont des falaises). Pas très cher (5 euros) mais, même s’ils ont l’air d’en redemander, on trouve ça un peu cruel (et clairement ça pue, donc on doit le garder sur soi toute la journée…). On a préféré nos propres sabots. Il y a aussi le taxi, pas cher non plus (à noter que la plupart des hôtels viennent vous chercher et vous ramènent à l’aéroport – l’avantage d’avoir un aéroport avec peu d’avions/jour). Et le bus. Mais hors saison, ce n’est pas trop ça et il paraît que c’est presque pire en plein été.
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Est-ce que Santorin est cher ?
Oui et non. Bien sûr, Santorin est plus cher que le reste de la Grèce (combo île + destination prisée). Néanmoins, les prix pratiqués (hormis l’essence) sont moins élevés qu’en France (restauration, activités, hôtels). De plus, si vous choisissez bien la période…
Manger grec (et pas cher)
On a surliké la cuisine grecque, classée au « patrimoine immatériel de l’Humanité » par l’Unesco. On vous en a même fait un « Morfale » En plus c’est vraiment bon marché. Et si en plus il y a une terrasse qui plonge sur la mer, c’est le Paradis. Et on vous le répète : notre meilleure adresse, c’est le Candouni à Oia.
Faire une croisière en bateau
Attention immanquable. Prendre le large et aller voir Santorin depuis l’eau et faire un tour sur les autres îles. Vous trouverez de tout, du bateau traditionnel (la caïque) au catamaran privatisé avec barbecue cuisiné par le capitaine, en passant par le ferry, en journée ou au coucher du soleil. Là aussi, l’offre va du simple au quadruple. Le trip bateau privé peut être sympa si vous êtes plusieurs : c’est 100 euros de l’heure, jusqu’à 6 personnes. Les tickets sont à acheter dans des agences présentes un peu partout (mais surtout à Fira, la « capitale »).
On a préféré la caïque traditionnelle. On a pris le tour de 6 heures au départ de Fira pour 19 euros (ça commence à 15, mais j’imagine que c’étaient les prix du début de saison). Notre bateau est parti du vieux port d’Ormos au bas de 600 marches et y revient. On peut alors remonter en téléphérique, à dos d’âne ou à pied. Nous, on s’est arrêtés au petit port d’Oia. On a d’abord fait escale au volcan (« Nea Kameni« ) pour 1h30 (comptez 2 euros d’entrée – ça, on ne vous le dit pas – , c’est un parc national) puis dans l’un des « hot springs » de Palea Kameni, des sources chaudes pour une petite baignade. On a passé notre tour : il faut sauter direct du bateau (devant les flashs des autres…) et à cette période, les eaux avant d’y arriver étaient gelées.
Dernière escale : l’île de Thirassia pour la pause déjeuner. Attention aux pièges à touristes… Sinon c’est assez buccolique. On est remontés une dernière fois dans le bateau direction Oia, où l’on dormait. L’arrivée au port est magnifique (et la remontée aussi !).
> Possibilité de réserver en ligne à l’avance (c’est peut-être plus sage en été) via Ceetiz pour un départ du port d’Athinios. Il y a aussi cette croisière pour les plus belles plages de Santorin.
Randonner d’Oia à Fira
C’est LA rando, qui permet de voir l’île d’une encore autre façon, en marchant au-dessus des falaises. Elle fait 11 kilomètres et est censée prendre 3 heures. On l’avait prévue, mais on était trop secs (la faute à une paire de baskets passée trop fort à la machine au retour des derniers parcs nationaux US… si si). Si vous n’en faites qu’une partie, il faut que ce soit Imerovigli-Oia et prévoyez d’y être au coucher de soleil. Avant de revenir en bus.
Chercher les chats
Les stars de l’île, là aussi on vous en a déjà (assez?) parlé ici-même. Il y a aussi des chiens, des ânes, et paraît-il parfois des dauphins (les locaux à qui on a demandé ont quand même rigolé) et une espèce rare de phoque, le phoque-moine.
Faire des photos-cartes postales
Je vous l’ai déjà dit plein de fois, mais à Santorin c’est encore autre chose. Déjà, la balance des blancs va se faire automatiquement sur les murs de chaux, flattant le bleu des toits et de la mer. C’est encore plus vrai lors des célèbres couchers de soleil rouges et la nuit, lorsque la lune se reflète sur le marbre des rues. Il ne manque plus qu’un chat expressif, un bateau ou une fleur, et la larme n’est pas loin… Vous pouvez aussi jouer, comme nous, à essayer de réaliser les vues les plus typiques et connues (avec moulins ou triptyque d’églises).
Adopter un dress-code bleu et blanc
C’était un petit challenge perso, vos photos n’en seront que plus belles, tout ici n’étant que luxe, calme, volupté, bleu et blanc. L’un de nous l’a parfaitement respecté, l’autre un peu moins… (mais qui donc ?).
Fermer les yeux aux toilettes
Désolée d’en arriver là, mais c’était l’une de mes fixettes. Heureusement qu’à Santorin même, ce n’est pas légion. Il faut que vous le sachiez: la Grèce n’étant pas particulièrement équipée en tout à l’égout, vous serez parfois « invités » à jeter votre papier toilette non pas dans la cuvette mais dans une poubelle commune dédiée à cet effet. Priez pour qu’il ne fasse pas trop chaud et qu’il n’y ait que de petites commissions. Un vrai repoussoir pour moi. Je sais, les mecs qui ont fait l’Inde vont se marrer…
Ou se baigner ? Red beach et les autres…
Il y en a évidemment partout, mais les plages les plus réputées se trouvent sur la côte Est et Sud. Et elles se situent toutes sur le côté extérieur de la caldeira. Logique, à l’intérieur, ce ne sont que des falaises. On a bien aimé la très populaire Red beach. Là, c’était désert et même partiellement interdit d’accès pour risque de chute de (gros) cailloux. Mais l’été, la plage rouge est noire de monde. A Kamari et Perissa, ne soyez pas surpris, le sable est noir. Plutôt logique pour une île volcanique. Il y a aussi une white beach plus cale que red beach à Akrotiri.
Voir l’un des plus beaux couchers de soleil du monde
Les couchers de soleil sur Santorin sont mondialement célèbres, pour virer, pour quelques secondes seulement, au rouge vif. On en a vécu trois, et seul le premier était mythique. Tout va dépendre du temps, bien sûr, mais aussi de l’endroit d’où vous le verrez. Chacun a son coin préféré.
Le premier soir, sur les conseils du manager de nôtre hôtel, Alexandro, on est allés se poster à Imerovigli (« le rocher qui ressemble à une pyramide mexicaine » – son vrai nom est Skaros Rock). C’est le bon plan qu’on vous conseille. Il faut prendre la voiture, se garer sur le parking de l’hôtel Maltese et descendre les escaliers jusqu’au rocher, qui a été à une époque la capitale de Santorin. Mais les tremblements de terre successifs ont provoqué la désertion du site. Aujourd’hui, il n’y a plus qu’une église sur la face nord, en face du volcan, appelée la chapelle d’Agios Ioannis Apokefalistheis. C’est là qu’il faut aller. Une petite marche de 15 minutes vous y mènera. Vue imprenable, tranquillité assurée (on était 4). emmenez une petite bouteille de vin et profitez du spectacle. Bon, le retour est un peu costaud, surtout quand la nuit tombe et que la brume se lève.
Mais le jeu en vaut la chandelle. Car le lendemain, on a testé l’endroit phare de l’île, aux ruines du château d’Oia. Un enfer. Quelle que soit la saison, une foule s’y presse et c’est vite la cohue et le brouhaha. La vue est chouette, évidemment (il est censé « tomber » dans l’eau) mais ce soir-là on a fait chou blanc, trop de nuages. La dernière tentative, toujours à Oia mais un peu en retrait, n’était pas mieux. Mais les photos arrivent à dire le contraire. En fait, c’est presque à « l’heure bleue », quelques minutes avant le coucher du soleil, que le spectacle est le plus grandiose.
Faire péter l’hôtel de luxe
Hors saison, c’est le moment où jamais. Les logements sont idylliques. Chambres d’hôtel ou mini-appartements en grottes troglodytes ouverts sur la mer. On avait réservé au « Kirini hotel and suites » pour environ 100 euros par nuit. L’hôtel étant en travaux, on a été délocalisés et surclassés à l’un des Katikies hotel. Accueillis par un cocktail (sans alcool) au gingembre et à la menthe, le standing était presque gênant : chambre en duplex, jaccuzzi, produits Bulgari dans la salle de bain, room service, piscine(s) à débord et à étoiles , petit déj à la carte et surtout un personnel aux petits soins. C’en était presque envahissant ! Merci à Alexandro et Sophia, qui nous ont donné des très bons conseils… en français. Car sachez le, même si vous esayez de faire l’effort de baragouiner trois mots de grec, tout le monde ici va vous coiffer au poteau. Ils parlent souvent plusieurs langues, et un français parfait. Les menus et cartes sont régulièrement dans la langue de Molière ou en anglais. Le Katikies a plusieurs hôtels sur l’île.
> Leur site: http://www.katikies.com. Le nôtre : http://www.villakatikies-santorini.com/ Pour réserver, c’est par ici.
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Flâner sur le port d’Ammoudi
Tout en haut, au nord de Santorin, sous Oia, se trouve Ammoudi. Un petit port de toutes les couleurs, où l’on se rince les yeux d’une eau translucide qui tranche avec les rochers en lave noire et beaucoup de tavernes. Faites une petite marche le long du rivage : tout au bout, vue sur Oia. Accessible en voiture, en bateau et aussi par un escalier depuis Oia (attention encore à la remontée !).
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Oia, la merveille
Oia (ou Ia) est réputé pour être le plus beau village de l’île. C’est incroyablement vrai. C’est plus luxueux et touristique aussi. Parce que c’est « neuf » : tout ou presque a été reconstruit après le tremblement de terre des années 1950. Il y a des églises au toit bleu partout (on adore la finition « grossière » des peintures) et des vues-clichés à 360 °. Du coup, c’est là qu’on a séjourné, mais se fixer à Fira, la capitale, est peut-être plus judicieux niveau pratique.
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Fira, la capitale
La ville principale, Fira (ou Phira), est très animée et tout aussi classe, à flanc de falaise. C’est là qu’on réserve la plupart des activités et de son vieux port (Ormos) que partent les bateaux de croisière. Attention marches éreintantes mais ânes et téléphérique. Bons restos, chouettes hôtels et plein de magasins. C’est la ville la plus animée le soir. C’est peut-être judicieux de loger ici et de rayonner alentour, voire de dormir une nuit à Oia.
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Pyrgos, la discrète
Ca a été l’un de nos villages préférés, même si tristement à l’abandon, notamment dans sa partie haute. A l’écart de la mer mais avec une vue imprenable dessus, Pyrgos a un cachet authentique. Et vous y serez tranquille.
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L’ancienne Thera
Tout en bas, sur la côte Est, se trouve l’ancienne Thera, là où vivaient les habitants avant le tremblement de terre. Le site, rénové, est accessible par une immense côte, une route en pierres. Ca a secoué dans la Smart (on a finalement rebroussé chemin pour assurer le coucher de soleil). Il y a aussi un chemin qui part de Perissa (pour les courageux). Le site est payant (2 euros). La vue y est superbe.
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Akrotiri, pour l’histoire et son phare
Pour les locaux : « C’est bien si tu cherches un peu de culture. Mais sinon c’est un peu comme si on avait pris tous les cendriers du monde et qu’on les avait mis à un endroit! ». L’ancienne Akrotiri est un lieu de fouilles archéologiques. Enfouie par une éruption (comme Pompéi – figé pendant 3500 ans), Akrotiri, protégée par une énorme carcasse moderne (pour le vent et le soleil) se visite. Prix : 5 euros.
A l’extrémité de l’île, à l’opposé d’Oia, il y a le phare d’Akrotiri. La route qui y mène est magnifique et tranquille. Une fois arrivés au phare, posez la voiture et offrez vous une petite marche jusqu’aux falaises. Un régal.
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Megalochori, la photogénique
On n’a finalement pas poussé jusqu’à Megalochori, mais on a déjà vu sa tour-clocher immortalisée des milliers de fois (en fait un mur en pleine rue avec trois étages de cloches). Presque intouché depuis le XVIIe siècle, Megalochori, terre de vignobles, à 9 kilomètres de Fira, est réputé comme l’un des plus photogéniques villages de l’île. Belle vue sur le volcan, place centrale et deux plages (accessibles seulement à pied). L’église est connue pour son calendrier… avec des saints miniatures.
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Vourvoulos
Vourvoulos est un petit village typique avec son petit port de pêche. A 2,5 km de Fira.
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Messaria
Au centre de l’île, Messaria, stratégiquement placée, a été le coeur industriel de Santorin. Elle en garde une architecture un peu différente du reste de l’île, avec de riches demeures (dont l’Argyros mansion) cotoyant les « grottes » de chaux blanche au milieu des vignes. Certaines de ses églises sont abritées dans des grottes (au sud).
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Vothonas
Egalement central, Vothonas est un village pittoresque et traditionnel, moins fréquenté que les autres. Tout en pierre, son église (Sainte-Anne) a été construite en 1827.
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Et les autres
Anafi : un ilot volcanique à l’est de Santorin. On y trouve un monastère et le deuxième plus haut rocher d’Europe, après Gibraltar.
Manolas : tout en haut de Thirassia
Imerovigli : voir la section coucher de soleil
Emborio : village assez étendu et médiéval, avec les ruines de son château.
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Enfin, qu’est-ce qu’on ramène ?
De la feta, un pot de fèves de Santorin, du vin, de l’ouzo (le p….. local au goût d’anis), des produits de beauté au lait d’ânesse qui ont le secret de la jeunesse, le traditionnel magnet à aimanter sur le frigo, un foulard en soie, un bijou made in Santorini mais surtout un « nazar boncuk », une amulette bleu santorin, un troisième oeil sensé porter bonheur. Des clopes (environ 4 euros le paquet sur l’île, un peu moins à l’aéroport, maximum de 4 cartouches par personnes en 2014) Et, plus que tout, l’envie d’y revenir.
Plus loin
Notre chronique « Morfale, j’ai mangé grec«
Notre chronique « Chats, les dieux grecs de Santorin »
Photos : toutes A La Fin De La Route, exceptée celle de l’ancienne Thera par Wikipédia.
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Ohlala vous me faites réver et me transporter quelques années en arriere ! A ce moment là, au coucher du soleil, à Oia, je me suis dit que cet endroit était le plus beau du monde ! Et bien je ne pense pas avoir changé d’avis ! Bon maintenant, à cause de vous, j’ai qu’une envie : y retourner. 🙂
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Article très complet comme toujours, que de beaux souvenirs Santorin, nostalgie … je n’oublierais jamais ce voyage … thanks !
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Moi aussi, cette destination me fait rêver. Je compte bien y aller l’année prochaine !
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Wow l’article complet, c’est top. Santorin fait rêver. Pour avoir fait la Crète, je retrouve un peu les mêmes impressions que tu décris. J’espère avoir l’occasion d’y aller une fois.
Pour l’histoire des toilettes c’est également le cas en Argentine. Ca choque au début mais on s’habitue quand on fait la connerie de tout jeter aux toilettes la première fois! lol
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Super article ! Je vais y passer 4 jours cette année, fin avril. On envisage de se loger à Imerovigli, à côté de Fira. Est-ce que dans ton souvenir ce village était quand même un peu animé à cette saison (genre, restos ouverts) ? J’ai bien noté toutes les bonnes adresse de restos de l’autre article !
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Super ! J’épingle cet article pour cet été. La Grèce est prévue au programme. Et Santorini me semble évidemment incontournable… Vos photos sont superbes, elles captent bien l’instant. Et en plus il y a des animaux mignons 😉
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Je rêve des Cyclades depuis toute petite; ton article me donne encore plus envie de m’y rendre. Tes photos sont superbes et merci pour toutes les infos je les notes soigneusement dans un coin de ma tête 🙂
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Que de souvenirs, cela me donne envie d’y retourner, mais pas cette année, car c’est la Crète dans une semaine, on verra pour un retour à Santorin un autre jour. Superbe endroit que je conseille plus que chaudement.
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départ imminent pour ma maman et moi, votre page m’a mis des étoiles dans les yeux, j’ai hate d’y etre. Magnifiques photos. Belle écriture. Merci pour ce reve anticipé
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Bonjour, nous sommes en vacance à Santorin et je viens de tomber par hasard sur votre blog. Ayant oublié le routard je tenais à vous remercier car c’est vraiment une mine d’informations pour nous. Nous avons suivi vos conseils pour le Candouni et après avoir observé le couché de soleil qu’elle récompense, un vrai regal dans un cadre typiquement grecque.
Merci K&J -
Quelle destination magique… J’espère avoir l’occasion d’aller admirer ces paysages et ces couchés de soleil très vite moi aussi ! 🙂
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Je suis un amoureux de Santorini toute saison ; j’avoue j’y vais tous les ans…. c’est à mon sens la plus belle île que je connaisse dans le sens de son accomplissement (situation et histoire).
Votre tour de l’île est (presque) parfait. J’imagine que vous n’avez pas eu le temps, mais les plages du sud de l’île, celles où il n’y a pas de chemins indiqués pour y aller, c’est incroyable de se retrouver seul face à la mer avec la falaise blanche travaillée par le vent et les embruns en plein mois d’août…
Il y a encore des endroits sauvages sur cette île et c’est pourquoi j’y retourne chaque année pour vérifier que notre civilisation a laisser intactes ces merveilles. -
Santorin est absolument magique ! merci pour ces conseils précieux. J’y suis retournée il y a 3 ans en croisière. C’est toujours magnifique d’arriver à Santorin en bateau.
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Bonjour,
Désolé je n’ai eu le mail d’avertissement de réponse que maintenant…
Effectivement il s’agit de toutes les plages sauvages entre Akrotiri et Vlichada auxquelles on accède en empruntant l’un des quatre petits chemins qui partent plein sud quand on est sur la route principale menant à Akrotiri en venant de Fira.
Il y a également Kambia beach qui est un petit endroit très calme et assez peu fréquenté avec un petit café/restaurant typiquement couleur locale ouvert uniquement de Mai à Octobre. Route très cahoteuse pour y accéder…
J’y suis allé deux fois cette année en 2016 et j’ai testé les randonnées dont Fira-Oia en longeant la Caldera c’est magnifique et Kamari-Moni Profitou plus pour les grimpeurs mais avec une vue à couper le souffle du sommet qui domine toute l’île. Cependant je les conseille le matin avec casquette et crème solaire car même avec le vent souvent violent le soleil tape très fort sans qu’on s’en rende compte…
Pour être très complet, depuis cette année les grecs ont découvert que la fiscalité existait (hé oui…) et du coup les prix ont un peu augmenté dans quelques établissements où ils en profitent pour vous prendre un peu plus d’argent (surtout sur les spots touristiques). Mais on trouve encore facilement les petits restos pas chers/pas piège à touristes et idem pour les hôtels.
Dernier petit conseil pour ceux qui viennent de France : passer par héraklion soit à l’aller soit au retour (4 heures de ferry de Santorin), ville ancienne magnifique et très animée avec les anciennes fortification vénitiennes, prix très bon marché, et les compagnies low-cost desservent plusieurs villes de France.
Bonne année 2017 et peut-être à bientôt autour d’un ouzo ou d’une salade grecque !
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